Comment S’HABILLER pour un TREK et quel MATÉRIEL emporter ?

Trek tour du Mont Thabor avec le sac à dos Osprey Atmos AG 65

Quels vêtements et quel matériel prendre pour un trek ? Combien de fois ne s’est-on pas dit « Mince, c’est ça que j’aurais dû emporter » ? Sauf que, il aurait fallu y penser avant… Bien préparer sa randonnée commence par bien préparer son sac à dos et le contenu qu’on va porter. Je vous livre ma liste d’indispensables à mettre dans votre sac à dos et mes conseils pour une randonnée de plusieurs jours.

Comment s’habiller pour un trek ?

Les vêtements de randonnée classiques

Alors j’en vois venir certains : “Les vêtements, je les mets pas dans le sac ! Je m’balade pas tout nu à la montagne…”. Certes, mais, pédagogie oblige, il faut bien commencer par le commencement. Je fais donc une description rapide de mon “uniforme” de randonnée (je porte toujours le même !) :

Les chaussures : Commençons par une chose très importante, qui pourrait transformer votre trek en véritable chemin de croix. Chacun a son ressenti, certains ne supportent que des chaussures basses (ce qui me va bien pour des balades avec peu de dénivelé) mais, personnellement, je préfère les chaussures de randonnée montantes, à tige haute, pour préserver mes chevilles et mes orteils (le pied s’écrase moins dans le bout de la chaussure dans les descentes). Je veux également qu’elles soient imperméables pour pouvoir passer partout (ruisseau, flaque, boue, neige…).

Lowa Ticam II GTX

Tecnica Forge S

Les chaussettes : Ne sous-estimez pas leur importance pour un trek au risque sinon de vivre un véritable de chemin de Croix au point de peut-être même devoir abandonner. Confortables et renforcées aux endroits sensibles de la marque X-Socks (la marque Monnet est très bien aussi). Depuis, je n’ai quasiment plus d’ampoules ! Évidemment, les chaussettes en laine mérinos, notamment du spécialiste en la matière Icebreaker limitent les odeurs. Très utile donc au fil des jours puisque le lavage sera assez rudimentaire.

Le bas : Selon la saison, un short (pour ma part, j’ai le Millet LTK Speed Long qui est hyper confortable et léger, stretch, avec une très pratique ceinture élastique avec cordon de serrage intégrée) ou un pantalon de randonnée, léger, respirant et… stretch ! Selon la durée du trek et la météo (classiques orages d’après-midi ?), pensez éventuellement à emporter aussi un pantalon imperméable, type Gore-Tex. En plus du caractère agréable de rester au sec, il évitera que l’eau ruisselle dans vos chaussures et trempe vos chaussettes (coup de froid, ampoules…).

Le t-shirt : En laine mérinos, laquelle a l’important avantage de ne pas développer les odeurs de transpiration et qui est davantage thermo-régulant. La marque Icebreaker est LA référence dans le domaine. ⚠ Proscrire les maillots en coton ! Une fois mouillés, ils ne sont plus respirants et collent à la peau. Et surtout, ils se refroidissent terriblement quand vous vous arrêtez l’effort ce qui peut vous être “fatal”.

Le couvre-chef : Après plusieurs tests de casquettes, j’ai finalement opté pour un chapeau type savane afin qu’il protège largement le visage, les oreilles et la nuque.

Les vêtements en fond de sac : Quel que soit le temps, il est quasiment toujours nécessaire d’avoir une veste (imperméable/coupe-vent, ou une softshell) même en été. Première des raisons (et la plus valable), le vent peut souffler au sommet alors que vous n’en aviez absolument aucune idée en bas (et vu que vous êtes arrivés en haut tout transpirant…), la seconde (plus anticipable) est la possibilité que la météo tourne et la troisième est pour vous couvrir en cas d’accident ou de malaise (bon, je vous l’accorde, c’est plus rare. Mais…). Par temps plus frisquet, j’emporte toujours une polaire ou une doudoune. Légères et hyper-compressibles, elles sont à privilégier par rapport au gros pull en laine… mes conseils spécifiques à la randonnée en hiver ❄️

Gérer les vêtements sur plusieurs jours

Ça dépend du trek et du nombre de jours, mais en itinérance, je tourne par lots de 3 ou 4 : 1 porté, 1 qui sèche et 1 ou 2 propres et secs, à l’abri dans le sac. On peut se passer du 3e mais, il faut être sûr de pouvoir faire une lessive régulièrement et surtout que ça puisse sécher en un jour !! Cette règle fonctionne pour tout : t-shirt, sous-vêtements, etc. Et le top est d’avoir des vêtements en laine mérinos car elle limite les odeurs, si vous voyez ce que je veux dire…

trek dans le Mercantour

3 semaines en Islande

S’habiller pour un trek dans le froid

❄️ Ensuite, pour les pays froids (ex : Islande, comme ci-contre), je vous conseille la sacro-sainte “règle des 3 couches” : 1 couche respirante (en laine mérinos de préférence), 1 couche chauffante (polaire à poils longs ou mini-doudoune légère) et 1 couche imperméable (type veste hardshell). Évitez le bon vieux t-shirt en coton parce que, une fois trempé, il n’évacue plus la température et l’humidité. Pire, c’est le coup de froid assuré dès que la température baissera (vent, arrêt d’activité…). C’est vrai que ça nécessite un investissement de bien quelques euros, mais ça vaut vraiment le coup. D’autant plus si vous recherchez légèreté et compressibilité. Bonnet obligatoire ! Je prends également mon pantalon qui se dézippe en bermuda (très pratique pour les météos changeantes). Pour les pays nordiques, un pantalon imperméable peut être bienvenu…

Astuce : au fil des saisons, en plus de s’user, se salir, les membranes perdent en imperméabilité. Pour entretenir ses vestes Gore-Tex et autres textiles en nylon/synthétique, on peut les nettoyer et imperméabiliser avec les produits spécifiques Nikwax (recommandés par de nombreuses marques). Dans la gamme, il y a également des produits pour laver les doudounes et duvets permettant aussi de renforcer le traitement hydrophobe des plumes. Les vêtements outdoor étant, il faut l’avouer, onéreux, il peut être plus que bien vu d’en prolonger la durée de vie !

Matériel : tous nos tests terrain

 

Quel sac à dos pour un trek ?

Le volume du sac à dos pour une randonnée de plusieurs jours

Tout dépend de votre volonté mais, pour essayer de simple de vous donner des lignes, il faut au minimum un sac à dos de 40 litres pour un trek avec nuit(s) en refuge et, grosso modo, au moins 60 litres pour plus de 4 ou 5 jours en autonomie complète (avec bivouac et repas). Après, tout dépend de ce que mettez dedans. Plus il est petit, plus on est obligé de réfléchir à ce qu’on emporte et c’est très bien car il va falloir lutter contre toute propension à l’exhaustivité que ce soit pour la randonnée ou pour les voyages. Dans tous les cas, la logistique est un peu plus lourde mais la logique est sensiblement la même. Sachant toutefois qu’à partir de 15 kg, ça va commencer à faire lourd, 20 kg très lourd, 25 kg, on se rapproche (très gentillement !) de la Légion étrangère…

Le premier gros sac à dos que j’ai eu était un Quechua 70+10L. Je l’ai éprouvé en Islande avec 20 kg à porter et, justement, ça avait bien été… éprouvant ! Les bretelles en mousse appuyaient considérablement sur les épaules, du coup, à la longue, j’avais super mal, en plus de créer des fourmis dans les mains (la solution trouvée était soulever les bretelles du sac en marchant pour que le sang circule à nouveau dans les bras !). Vous comprenez ainsi que se munir d’un (très) bon sac à dos de randonnée est un élément fondamental pour un trek ou un voyage backpack. Prenez également une housse de pluie, appelée aussi rain cover (souvent fournie avec) qui protégera le sac à dos des précipitations et, la nuit, de l’humidité du sol.

➜ Retrouvez tous nos tests de sacs à dos

Atmos AG 65, au tour du mont Thabor

Farpoint Trek 75, en Islande

Talon 44, lors le tour du Queyras

Astuce: Pour ranger tout ça dans le sac et prendre le moins de place possible lors de mes treks, j’ai trouvé un super produit pour réduire au maximum le volume des vêtements : les travel bags de CimAlp. Il s’agit de sacs (vendus par 4) permettant de faire le vide d’air à l’intérieur pour une compressibilité maximale. C’est vraiment magique ! Là où c’est une vraie astuce utile, c’est que le tout se fait à la main (on amène rarement son aspirateur en montagne…) → vidéo démo

Que mettre dans son sac à dos pour un trek ?

Règle n°1 : réfléchir “survie” avant de penser à tout le reste !

Les accessoires indispensables à toujours avoir dans son sac

C’est ce qu’on appelle le “fond de sac”, c’est-à-dire toutes les petites choses qui, souhaitons-le pour la plupart, ne serviront sans doute jamais, MAIS que vous regretterez profondément le jour où vous en aurez besoin. Voici donc ma liste de matériel de sécurité :

Une couverture de survie : Si vous n’y croyez pas, faites confiance en l’expérience des secouristes ! Ça coûte 2 à 5€, ne prend pas de place, ne pèse rien mais tellement efficace !! Très pratique aussi placée sous la tente pour isoler du froid ou de l’humidité du sol (en prévoir plusieurs en cas de sol caillouteux). Lire plus bas mes conseils pour la pharmacie.

Une lampe frontale : Si vous êtes comme moi, ça peut vous bien vous aider : on est là, on est bien, on se balade sur une crête, on en voit une autre derrière, et on décide d’y aller, puis une autre pour avoir une autre vue etc etc… puis, la nuit commence à tomber et il va bien falloir rentrer ! Et c’est là que avoir une lampe frontale de qualité a toute son utilité. Ça peut également servir pour vous faire localiser si vous vous êtes viandé ! Perso, après avoir utilisé celles de marques plus connues, j’ai opté pour la frontale Ledlenser MH5, plus efficace (et finalement moins cher) avec une puissance de 400 lumens, une portée de 180 mètres et un faisceau précis et réglable. Je vous la recommande vivement !

Un couteau multifonctions : Ma tante dit toujours que “il faut toujours avoir un couteau et un sac plastique quand on se balade”. Variante autrement pratique d’une autre expression plus masculine et plus virile comprenant également un couteau… Creuser, déterrer, assassiner, s’enlever un bout entre les dents, s’opérer, se nettoyer les oreilles, se couper un doigt si on n’a plus rien à manger… On ne compte plus les usages dérivés du couteau suisse.

Un téléphone (…chargé !) : Tout simplement parce que ça va être votre premier (et seul ?) outil pour qu’on vienne à votre secours en cas de pépin ! Vous pouvez également télécharger quelques applications utiles en montagne.

Un sifflet ? Éventuellement, pour qu’on vous retrouve ! Plutôt si vous faites quelque chose d’engagé. Généralement, les sacs à dos de randonnée en sont équipés sur la sangle pectoral. Si le vôtre n’en a pas, ça ne coûte pas grand-chose d’investir dans ce petit accessoire.

La pharmacie

Bon, normalement, vous partez QUE en randonnée en montagne, donc y’a pas non plus de raison de partir avec le kit d’opération chirurgicale ! Sinon, c’est sans doute que vous avez trop regardé Rambo… Malgré tout, je vous conseille 2-3 petites choses qu’il est bon d’avoir dans son sac à dos. Du reste, savoir comment éviter et gérer un accident peut s’avérer pour le moins très très utile !

Une trousse de premiers secours : Avec une couverture de survie, quelques pansements, bandes, compresses, collyre, ciseaux, pince à épiler, gants… Un indispensable à toujours avoir dans son fond de sac. Il existe différents kits autour de 20€. J’ai souvenir d’un ami qui a horriblement souffert durant notre trek parce qu’il découvrait chaque jour une nouvelle ampoule sur ses pieds. Il aurait donné très très cher pour avoir quelques pansements sur le moment. Donc si ça peut vous éviter de vous gâcher le plaisir… Guillaume, notre alpiniste formateur secourisme en montagne, détaille et explique ce que vous pouvez rajouter pour avoir la trousse de secours la plus adaptée à haute-motange et ses traumatologies

De la crème solaire : En montagne, il fait plus frais, on est bien MAIS ça pique !! Et vous allez bien le regretter lorsque vous ne pourrez pas vous endormir tellement vous aurez cuit !

Un stick à lèvres : Avec le soleil, on peut vite avoir les lèvres qui sèchent, surtout si on randonne plusieurs jours ou sur la neige (réverbération).

Et les accessoires (très !) utiles

Les petits plaisirs, c’est merveilleux, mais le premier et principal est de se sentir léger. L’idée est donc de ne pas se surcharger en imitant ce qu’on met dans son sac à dos. Prenez donc seulement ce qui est essentiel tout en privilégiant les affaires polyvalentes et légères. Il existe quelques objets qui ne sont pas non plus absolument indispensables en randonnée en montagne mais qui s’avèrent tout de même très pratiques.

Règle n°2 : penser utile, pratique et léger au lieu de luxe

Une carte : Cartes IGN de Randonnée La base ! Deux solutions : soit j’embarque la carte IGN concernée, soit j’utilise Openrunner ou iPhigénie. Sinon, Géoportail pour imprimer uniquement la carte ciblée sur ma rando (certaines randonnées sont à cheval sur deux cartes donc ça permet de ne pas tout prendre). L’avantage de la carte IGN, c’est qu’on peut retrouver le nom des sommets qui se trouvent devant nous. Et ça, c’est quand-même très intéressant, notamment pour repérer ses prochaines randonnées… Et pour être certain de bien identifier le nom des sommets que je vais voir, j’utilise l’appli PeakFinder. Sinon, pour être absolument sûr de savoir où vous êtes et où aller, vous pouvez opter pour la technologie avec une montre connectée ou un GPS de randonnée. mes conseils pour préparer sa randonnée 🧭

Une boussole : Elle pourra vous être utile pour garder un cap si vous ne savez plus vous repérer dans un environnement sans visibilité, perdu dans une forêt ou en cas de « jour blanc ». Aidé de votre carte, vous pourrez alors tirer vos azimuts !

Une paire de bâtons : Un seul ne sert pas à grand-chose. Oui, c’est vrai, c’est pas très glamour, parfois encombrant et on peut avoir l’impression que c’est complément inutile. Et moi de rajouter que, en toute honnêteté, je n’en prenais que très rarement mais dorénavant, je les prends quasiment tout le temps : l’utilisation de bâtons soulage de près de 15% le poids sur les articulations du bas du corps. Si vous randonnez sur plusieurs jours (donc avec une lourde charge) ou si vous avez pente assez assez raides comme pour La Tournette. Outre le soulagement des genoux, les bâtons aident à l’équilibre (notamment sur les pierres) et permettent une position du dos plus favorable (sans, le dos force pour compenser le poids du sac). Au pire, vous les accrochez sur votre sac à dos (privilégier les télescopiques 3 brins).

 

Un paquet de mouchoirs : Parce qu’il fait toujours un peu plus frais là-haut. Parce que quand votre corps va commencer à chauffer, vous aurez la goutte au nez et vous serez tout content de pouvoir vous dégager les narines où inspirer l’oxygène nécessaire à l’effort. Cela peut permettre de panser une plaie si besoin. Et ! Et… pour la petite commission de mesdames et la grosse de chacun. MAIS pensez, je vous en supplie, ne laissez pas votre mouchoir usagé sur place !  C’est toujours horrible de se trouver dans des coins dégueulasses, remplis de papiers toilettes usagés, qui ressemblent à des chiottes de gare alors qu’on est en pleine nature. Donc en toujours avoir…

Un sac plastique : Pour transporter vos déchets. usages et savoir-vivre en montagne

Un chargeur solaire : Avant, pour recharger mon téléphone, j’emmenais ma batterie de voiture… Mais ça, c’était avant… Maintenant, j’ai un modèle compact et léger qui me permet de refaire le plein d’énergie en trek et voyage, alors que je ne croise aucune prise électrique. Fini le coup de la panne ! mon test du Photon Sunslice

Pour le plaisir des yeux

Parce que (pour moi en tout cas) la montagne est avant tout un plaisir esthétique, il est nécessaire de munir de quelques petites choses propices pour se dilater la pupille :

Un appareil photo : Malheureusement, vous n’habitez pas ici et, pire, vous n’aurez peut-être pas la chance d’y retourner tout de suite. Alors ne vous privez de prendre quelques photos de ce lieu splendide. Du coup, je ne randonne jamais sans mon appareil photo équipé d’un objectif grand-angle et d’un téléobjectif, histoire de redescendre des souvenirs (et partager mes sorties montagne sur ce blog !). Je le fixe sur mon clip support ou alors le cale dans mon sac à dos spécifique. Ensuite, selon la configuration, j’emporte ou pas mon trépied de voyage (compact et très léger). Certains préféreront une mini-caméra type GoPro pour filmer en pleine action, d’autres un drône pour des vues aériennes.

Retrouvez ma liste de matériel photo et mes conseils pour réussir ses photos

Des lunettes de soleil : J’ai des verres polarisants qui s’adaptent à la luminosité (de 2 à 4). Un régal pour renforcer les contrastes, notamment par temps légèrement brumeux.

Une paire de jumelles : Très utile pour admirer les animaux sauvages qui préfèrent qu’on les laisse tranquilles. Si vous avez la chance de croiser des chamois, des marmottes ou un gypaète, vous serez tout content de les avoir dans votre sac !

Un carnet de randonnée : Forts de nos expériences montagnardes, nous (Édouard et les Dirtbags) avons réalisé un Carnet Montagne pour la Randonnée pour vous accompagner là-haut, en bas, avant, pendant et après. Qu’on soit amateur de randonnée à la journée à côté de chez soi ou féru de trek à travers le monde, on rencontre le même problème : les souvenirs se confondent, s’estompent et finissent par nous échapper. Coucher sur le papier le récit de sa rando, c’est un temps qu’on prend pour soi mais aussi un moyen de protéger ces précieux souvenirs du passage du temps. Imaginez-vous dans quelques années : vous tenez entre les mains ce carnet rempli de vos plus belles randonnées en montagne, toutes celles que vous avez faites ou simplement celles que vous souhaitez conserver. À l’intérieur, des conseils et des listes pour se préparer, des illustrations de faune et de flore pour identifier ainsi que de nombreuses pages pour raconter vos aventures.

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Que manger en randonnée de plusieurs jours ?

Les matins et midis

la question de savoir quoi manger en trek est souvent un point crucial. Pensez que ça va être stocké, écrasé, trifouillé dans le sac à dos au fil des jours. Prenez donc des choses solides ou du moins résistantes, et pas trop périssables (oubliez les tomates et les bananes !). Ainsi, le repas du midi, du saucisson ou des boites de conserve (type salade de thon, etc.) accompagné de bon pain seront un bon apport. Pour le petit déjeuner, vous pouvez prendre des graines, des fruits secs, des biscuits (Gerblé au sésame qui sont les plus énergétiques 2024kj/100g et meilleur diététiquement…) et, au cours de l’ascension, des barres énergétiques.

Le soir

Évidemment, si vous dinez en refuge, la question ne se pose pas. En revanche, quand on part en autonomie complète, la nourriture prend une part importante du poids du sac. Du coup, on réfléchit souvent selon le triptyque apport énergétique / poids / goût (le dernier étant souvent sacrifié à la faveur des deux précédents). Jusqu’alors, le combo semoule / soupe en poudre avait ma faveur. Depuis, j’ai eu à l’occasion de goûter aux repas lyophilisés de la marque Lyofood et je vous avoue que j’ai été bluffé par la qualité gustative. Les recettes sont variées (on trouve même des fruits déshydratés) et, au final, c’est vraiment copieux. Sinon, j’achète régulièrement la marque MX3 Adventure (idem, gouteux et choix très varié). Dorénavant, je ne me prends plus la tête avec la question du poids et je sais que j’aurai mon petit plaisir du soir pour me réconforter de ma journée de marche.

 

L’eau

L’eau est un peu point vital à ne pas négliger ! Si on peut faire l’impasse sur certaines choses, sous-estimer l’importance de l’eau serait une erreur qui pourrait s’avérer lourde de conséquences (surchauffe, insolation, malaise…). Mieux vaut trop se charger en eau que de souffrir de déshydratation. Sinon, votre magnifique rando peut se transformer en calvaire. 2 litres d’eau par personne me semble un minimum pour une randonnée (même si l’hiver car on a tendance à oublier de boire avec le froid). Après une expérience où, tellement assoiffé, j’ai dû faire fondre de la neige dans mon Camelbak, je pars dorénavant avec une poche à eau de 3 litres. Et ça évite les tendinites !

Depuis peu, j’utilise également un filtre à eau qui permet de pouvoir boire dans n’importe quel cours d’eau ou flaques qui trainent car le système enlève 99,9999…% des bactéries et protozoaires. Du coup, cela permet de soulager les épaules et les cuisses du poids de l’eau qu’on n’a plus à porter constamment sur le dos (à la condition de savoir qu’on va croiser des points d’eau évidemment). mon comparatif des différents filtres

Quel matériel pour bivouaquer ?

Vous aimez la montagne, arpenter ses reliefs lors de randonnées, vous voulez profiter des plaisirs de poser la tente et dormir dehors mais vous vous demandez comment réussir son bivouac en montagne (ou ailleurs) ? Le premier des éléments auquel on pense est évidemment une tente (privilégier les autoportantes, plus stables et pratiques à installer). Il faut qu’elle soit suffisamment grande pour le nombre de personnes mais aussi plus spécifiquement au gabarit de chacun (longueur, largeur, hauteur tête levée). Plus elle sera légère compacte à porter mieux ce sera ! L’autre solution peut-être un hamac. Mais la chose indispensable pour un bivouac, sans doute la plus essentielle, est un sac de couchage (à déployer au plus tôt dans la tente afin qu’il se gonfle d’air). C’est lui qui vous gardera au chaud pendant que votre corps s’endormira et produira moins de chaleur. Privilégier ceux en duvet (d’oie de préférence, plus isolant que celui de canard) plutôt que les synthétiques (certes moins chers).

Pour comprendre la logique, il faut toutefois bien avoir en tête qu’un sac de couchage n’est pas un radiateur : l’unique source thermique, c’est votre corps qui qui va produire de la chaleur en brûlant des calories. Donc, dans un premier temps, c’est à vous de réchauffer votre duvet et non l’inverse ! Ainsi, quand vous entrez dedans, rien ne sert d’être encore tout emmitouflé. Bien au contraire, c’est une fausse bonne idée : plus vous avez de couches sur vous, plus ça vous empêchera de réchauffer l’air emprisonné dans votre sac de couchage qui vous isolera ensuite. Entrer donc dans son sac avec maximum une sous-couche thermique (celle, plus haut, que je vous ai dit d’enfiler en arrivant). Elle permettra de ne pas trop avoir à se dépoiler et sa respirabilité permettra la diffusion de chaleur sans entrave. Vous pouvez également ajouter un drap de sac.

Pour plus de confort et optimiser le « chauffant » du sac de couchage, on le place sur un matelas gonflable (plus léger et compressible) ou un autogonflant (un peu plus lourd et moins compressible) afin de l’isoler du sol, vecteur de froid et d’humidité. Une norme de référence en évalue le pouvoir, le R-value : plus le nombre est élevé, plus il est isolant (de 1 à 8…). Je ne l’ai pas testé mais le Therm-a-Rest NeoAir X-Lite NXT serait le meilleur matelas gonflable de trek (pour son formidable rapport isolation/poids/volume), talonné de près par le Sea-to-Summit Ultralight Insulated. Pour ma part, j’ai le Therm-a-Rest Prolite Plus pour les petits bivouacs en été ainsi que l’exceptionnel et très polyvalent Therm-a-Rest NeoAir Xtherm NXT pour les saisons fraiches et/ou la haute-montagne. Mais, en fin de compte, c’est ce dernier que je prends la plupart du temps dans toutes les conditions car qui peut le plus peut le moins (R-value 7.3 !) et il est très confortable (7,6 cm d’épaisseur !), compact et léger (plus que l’autre avec seulement 440g !). Enfin, selon votre colocataire, prévoir des bouchons d’oreilles, sans quoi, vous ne dormirez rien de la nuit ! J’en parle pour l’avoir vécu…

Pour plus d’informations et de détails, j’ai consacré un article spécialement à ce sujet dans lequel je partage avec vous ma liste de matériel nécessaire pour bivouaquer, mes trucs et astuces pour bien choisir son emplacement et installer sa tente. mes conseils pour réussir son bivouac 🏕

coucher de soleil au-dessus de la mer de nuages au sommet du mont Aiguille

⤷ T-shirt en vente sur Spreadshirt

Bonus : Vous aimez la montagne ? Hé bien, j’ai pensé à vous en réalisant des dessins de sommets, dont les iconiques Pierra Menta et La Tournette : je vous invite à les découvrir sur ma boutique en ligne Spreadshirt.fr. Si cela vous plait, vous pouvez porter sur vous cet esprit alpin en choisissant le modèle du vêtement (t-shirt, sweat…), la taille, la couleur et même personnaliser les dimensions du visuel. Il est également possible de l’imprimer en poster ou sur des accessoires (casquettes, mugs, sacs…). D’autres illustrations (faune, flore…) sont disponibles et à venir.

© L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

Pour votre matériel outdoor (équipement, accessoires, vêtements…), je vous recommande EKOSPORT (promos permanentes !)

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