Trônant au-dessus du lac Léman, la dent d’Oche est une montagne emblématique du massif du Chablais. Son ascension sera récompensée par un magnifique panorama à 360°. En prime, la possibilité d’un splendide coucher de soleil (avec une nuit au refuge) et celle d’une traversée ouest-est aussi somptueuse que vertigineuse. Néanmoins, je tiens à préciser d’emblée que, si elle n’est pas techniquement difficile et qu’elle a été “sécurisée” par de nombreuses chaînes, la randonnée à la dent d’Oche est très dangereuse et la moindre erreur peut ne pas pardonner (les accidents mortels y sont fréquents !). Ainsi, nécessitant une vigilance accrue et un pas sûr, elle est réservée aux randonneurs aguerris et non-sujets au vertige. Avec ce topo détaillé et avisé, vous serez prévenus !
Massif : Chablais (Haute-Savoie)
Départ : La Fétiuère (1215 m)
Carte IGN : Morzine Chablais 3528 ET
➜ Topos Randonnées Haute-Savoie
Difficulté : ★★★★☆
Dénivelé : env. 1000 m
Distance : env. 6 km aller-retour
(env. 8,5 km en boucle)
Durée : montée 2h-3h
(boucle : 5h-8h selon l’aisance technique)
Intérêt : ♥♥♥♥
Refuge
Lac de montagne
Rando Vertige
Bouquetins, Marmottes, Gypaète, Faucon
Période : juin à octobre
(⚠️ à faire par temps sec !)
Par les Chalets d’Oche
Au parking de la Fétiuère, deux itinéraires de départ se présentent : soit depuis le chalet-restaurant par la rive gauche de l’Ugine (non, rien à voir avec la ville, sauf vraisemblablement étymologiquement), soit, un peu plus dans le virage, par la rive droite. C’est ce dernier que j’ai emprunté, plus doux à la montée, pour ensuite revenir en boucle par le premier. On remonte alors une piste carrossable sur une centaine de mètres avant de prendre à droite un sentier sillonnant un charmant sous-bois de conifères, jusqu’à rejoindre l’autre itinéraire de départ. Juste après, une disjonction des chemins, celui de gauche étant un peu plus direct et donc un peu plus raide (je prendrai celui de droite pour la descente). Là encore, ils se réunissent 100 m plus haut.
Vers 1475 mètres d’altitude, on sort de la forêt et la vue se dégage sur une vaste prairie d’alpage avec la dent d’Oche pointant en arrière-plan, puis le château d’Oche et les aiguilles de Darbon (« oche » provenant du patois chablaisien ouche, signifiant une encoche dans la montagne, ici, l’entaille du col de Planchamp entre la dent et le château homonymes ; cf : le livre de Jean-Philippe Buord). Le chemin terreux s’aplanit au fil des pas et conduit jusqu’aux chalets d’Oche, une petite heure après le départ de la Fétiuère. Certains randonneurs y font halte pour se revigorer et déguster le fruit des vaches, anobli par l’Homme. D’ici-bas, on peut apercevoir 500 mètres plus haut le refuge de la dent d’Oche, du moins le bout de sa terrasse.
les chalets et la dent d’Oche en arrière-plan
trouvez le refuge de la dent d’Oche…
Aux chalets, là encore, deux parcours sont possibles pour la randonnée à la dent d’Oche : montée par le refuge (voie normale) ou en traversée par les câbles (plus long). Plus tard au refuge, chaque hôte ira de ses arguments expérimentés pour expliquer, selon lui, quel est le chemin le plus facile pour la dent d’Oche… (je vous donnerai mon avis plus loin). En tout cas, je suis monté par l’itinéraire classique, c’est-à-dire en arpentant la grande pente herbeuse qui monte dré depuis les chalets d’Oche (un panneau en bois indique les directions, dont celle du col de Rebollion visé). Le dénivelé est rendu digeste par de longs lacets sillonnant la lance, ornée d’une infinité de fleurs de montagne (grandes gentianes jaunes, centaurées et marguerites des Alpes, cirses hétérophylles, carottes sauvages…). Toutefois, des bâtons de randonnée seront ici de bons alliés pour répartir l’effort et maintenir une bonne position pour soulager le dos. De pas en pas, la vue se fait plus dominante sur le vallon, le lac Léman s’épaissit et les reliefs jaillissent (pointe de Tréchauffé, mont Ouzon…).
Une demi-heure d’ascension et on atteint une bifurcation permettant un appendice au col de Rebollion (1925 m). La satisfaction de la curiosité pousse à y faire un rapide aller-retour d’une quinzaine de 15 minutes et avoir une première vue plongeante sur le versant nord de la dent d’Oche avec le pic Boré et la Suisse. Le sentier du GR5 Tour du Léman poursuit en descendant au col de Neuva. Un faucon crécerelle pour relever la tête mais, mince, pas le temps de sortir mon téléobjectif du sac !).
Mais, revenu au panneau, les choses sérieuses vont commencer… Celui-ci de mettre en garde les randonneurs : « Itinéraire non balisé, passage vertigineux et extrêmement délicat ». Et, en effet, passé un petit virage, le mur rocheux se dresse, impose le respect. L’itinéraire se faufile dans un couloir où l’on remonte un escalier minéral, seule difficulté si l’on a fait la randonnée au refuge de la dent d’Oche en aller-retour simple. Des chaînes ont été placées pour aider l’équilibre, notamment pour la descente. Attention à bien suivre les points et les flèches jaunes afin d’éviter les « sorties de route » malencontreuses. Puis les parois se resserrent pour former une cheminée, large d’une personne avec un gros sac à dos. Il est alors nécessaire d’escalader, alternant mains sur le rocher, sur la chaîne et sur les échelons (il faudra être vigilant aux chutes de pierres pouvant être provoquées par les personnes en amont et, réciproquement, à ne pas en envoyer sur celles en aval). Enfin, un nouvel escalier et une ultime crapahute pour atteindre le refuge de la dent d’Oche.
ascension des cheminées sous le refuge de la Dent d’Oche
Le Refuge de la Dent d’Oche
Mais qu’est-ce qui leur a pris de construire un abri ici ? Avec ses airs de refuge de haute-montagne, on se pose forcément la question en le voyant. Bâti en 1913 par le Club Alpin d’Evian, le refuge de la dent d’Oche est singulier par son emplacement, posé sur un étroit éperon rocheux à 2113 mètres d’altitude, juste en contrebas (de l’antécime) du sommet éponyme. Rénové en 2017-2018, il dispose de 45 couchages, repartis à l’étage dans trois dortoirs à configurations différentes. Pour information, il n’y a là-haut aucune ressource en eau (prévoir donc ses réserves mais, au cas où, il y a des bouteilles en vente ; toilettes sèches). Les ravitaillements se font par hélicoptère.
l’antécime de la dent d’Oche
la terrasse du refuge de la dent d’Oche
Arrivé en milieu d’après-midi, la récompense de l’effort est le bonheur contemplatif (néanmoins, il faudra penser à bien se couvrir avec une mini-polaire et/ou une veste coupe-vent car la brise souffle fraichement en remontant les parois). Du promontoire, le regard descend en suivant le très esthétique faîte qui sinue sous nos pieds avant de revenir à l’horizon. Le panorama balaie, de droite à gauche, le lac Léman avec Lausanne et le Jura en arrière-plan, Genève et le mont Salève, les montagnes du Chablais dont le Môle et le roc d’Enfer, la dent du Chat, la montagne de Sous-Dine et la roche Parnal, la pointe de Talamarche, La Tournette, le Bargy avec le pic de Jallouvre, la chaîne des Aravis avec la pointe Percée, le massif des Écrins avec La Meije, le Beaufortain avec le Grand Mont, la tête du Colonney, la partie sud du massif du Mont-Blanc, partiellement dans les nuages. J’ai également eu la chance de voir un gypaète traverser sous mes yeux.
vue depuis la terrasse du refuge de la dent d’Oche (📷 Sony FE 16-35 f/2.8 mm) © L’Oeil d’Édouard / Instagram
À 19h30, le dîner, gustativement bon et copieux, avec une soupe aux lentilles et petit légumes avec tome des chalets d’Oche, diot-riz à la sempiternelle « façon refuge de la dent Parrachée » (les habitués comprendront…) et smoothie au chocolat maison (Thierry, le gardien, est un ancien chocolatier !). Mais surtout, après, le clou du spectacle tant espéré se met en place avec le coucher du soleil depuis le refuge de la dent d’Oche. Pour être sincère, il m’était absolument inconcevable de faire la randonnée de la dent d’Oche sans passer la nuit au refuge, justement pour vivre ce paysage. Je crois très honnêtement qu’on passerait à côté de l’un des intérêts essentiels du lieu (vérifier la météo…). Alors que l’astre se pose sur la chaîne du Jura et embrase l’horizon, le lac Léman s’illumine au sein de son écrin d’ombre.
coucher de soleil sur le lac Léman © L’Oeil d’Édouard / Instagram
Viscéralement chauffé par la soupe (mais enfilant tout de même une polaire ou une doudoune), chacun n’attendait que ça. Certains, même, arrivent du bas spécialement à cette heure tardive. Nos pupilles se dilatent de félicité émerveillée. D’ailleurs, les bouquetins ne s’y trompent pas et se joignent à nous pour assister en communion à la Beauté de ce Monde. En toute décontraction, étagnes et cabris paradent sur les arêtes et autres escarpements. La poésie sera stoppée net à l’instant où le caprin se délectera… des fuites des toilettes !
le massif du Chablais au soleil couchant © L’Oeil d’Édouard / Instagram
Au sud, le tableau fond dans un camaïeu pastel, de rose, de mauve et de bleuet, parfois moucheté de corail. S’offrant à son bourreau diurne, sa Majesté Blanche s’est dévêtue de ses bouffants pour s’envelopper d’or et de morganite. Épiphanie vespérale, le plafond indigo se pare des premières étoiles après que le soleil a pris repos. Me munissant de mon trépied, je tente les photos nocturnes. La Grande Ourse, le Cygne, Cassiopée, l’étoile Polaire, le Scorpion… Autant de rêves enchantés. Cependant, la série céleste s’arrêtera bien avant l’apparition de la voie lactée, ne donnant rien de bon photographiquement parlant, du fait de la pleine lune plein phare. Bonne nuit.
Le sommet de la Dent d’Oche
Le lendemain, petit-déjeuner à 7h (avec les confitures et pâtes à tartiner maison) et la deuxième partie de la randonnée à la dent d’Oche est à faire, à savoir le retour en boucle par la traversée ouest-est rejoignant le col de Planchamp. Mais, dans un premier temps, pour rejoindre la cime, il faut encore pousser 108 mètres de dénivelé… et pas des moindres ! Les jambes s’échauffent sur les premiers mètres, aisés, lesquels conduisent sur une série de passages rocheux avec chaînes.
À la sortie de l’escarpement, un peu vertigineux face au vide de la face est, on débouche sur une petite épaule effilée. On remonte ensuite l’arête jusqu’à atteindre un replat, orné d’une croix en fer. Mais non, ce n’est pas le sommet, celui que l’on croyait voir depuis la terrasse, mais une antécime. Le vrai, lui, est dans notre dos. Ce sera ici le dernier point de vue sur le refuge de la dent d’Oche, en contrebas, et les plaines de Bernex.
l’arête vers l’antécime de la dent d’Oche
le refuge de la dent d’Oche et Bernex
Encore quelques mètres en louvoyant sur la ligne de crête et nous rejoignons le sommet de la dent d’Oche, à 2221 mètres d’altitude. Anciennement couronné d’une Vierge puis d’une croix de fer, toutes deux foudroyées, il est aujourd’hui marqué d’un modeste assemblage de planches croisées. Le pinacle est suffisamment large pour pouvoir sereinement profiter de la magnifique vue à 360° (vidéo). Au sud, on retrouve la même vue que depuis le refuge, mais rehaussée, avec le mont Salève, le massif du Chablais, les Bornes-Aravis, les Bauges, les Écrins, le Beaufortain, les Fiz, le Haut-Giffre et, émergeant royalement au-dessus de tout les brumeux reliefs turquoise du matin, le massif du Mont-Blanc.
les Droites et l’aiguille Verte, avec le pic de Tenneverge au premier plan
le Mont Blanc
Au nord, à peine caché par le pic Boré et la pointe de Pétalouse en contrebas, le panorama se déploie sur le lac Léman (voir la vidéo et/ou la photo), Genève, Lausanne, la chaîne du Jura, le lac de Neuchâtel, certains hauts sommets des Alpes valaisannes et l’Oberland bernois avec la dent de Brenleire, le Vanil Noir, la pointe de Paray, le Schwarzhorn, l’Eiger, le Jungfrau, le Finsteraarhorn, le Balmhorn, le Bietschhorn, le Wildhorn, l’Oldenhorn, le sommet des Diablerets, les dents du Midi, le Grand Combin… Évidemment, on a également une vue directe sur le château d’Oche et les Cornettes de Bise, juste en face. Pour identifier précisément le nom de chaque sommet alentour, je vous conseille l’application Peakfinder.
les Alpes bernoises avec l’Eiger et le Jungfrau
le Grand Combin dans les Alpes pennines
Aller-retour ou en boucle ?
À regret, l’émerveillement touche nécessairement à se fin à un moment donné et le temps de la descente s’oblige. Du sommet, il existe deux solutions (viables…) : revenir par le même chemin qu’à la montée ou bien faire la randonnée de la dent d’Oche en boucle avec une traversée ouest-est en direction du col de Planchamp. Pour ma part, c’est cette option que j’ai choisie. Si ce parcours vous intéresse, cliquez si le bandeau ci-dessous pour dérouler cette partie du topo ↴).
Traversée de la Dent d’Oche
Vous voulez donc en savoir plus sur la randonnée à la dent d’Oche en boucle. Bien. Alors nous y voilà. La descente de la dent d’Oche par l’est débute par la traversée de l’arête sommitale. Un sentier terreux, avec le vide de part et d’autre, mène à une première dalle inclinée que l’on parcourt avec une chaîne. Avoir le pied sûr est une nécessité vitale ici car le moindre faux-pas pourrait vous faire descendre de plusieurs centaines de mètres en quelques secondes. Suite à de nombreux accidents mortels, une sécurisation avec 350 mètres de chaînes a été opérée en 2017. Néanmoins, il est toujours bon d’avoir en tête que la main courante métallique n’est “que” une aide à l’équilibre et au mental. En effet, si vous trébuchez, peu de chances que vos petits poignets surpris ne retiennent le poids de votre corps chutant et du sac à dos (à moins d’être Cliffhanger ou James Bond…). On pourra prévoir un brin de corde et un baudrier pour s’assurer. Cela va sans dire que ce serait totalement suicidaire de le faire s’il y a de la neige, du gel, de la pluie ou même par temps humide (glissade). Savoir renoncer, c’est se donner la possibilité de revenir…
ne pas regarder le vide à gauche !
traversée (chaînée) de la dalle
On arrive ensuite sur une pente prononcée que l’on descend sur un sentier caillouteux (attention aux petites pierres qui roulent sous la semelle) et avec une chaîne avec laquelle on désescalade presque comme un rappel. À son pied, un point de vigilance d’itinéraire est marqué avec des croix rouges : suivre les points jaunes en longeant la vire vers la petite épaule herbeuse à gauche et non pas poursuivre verticalement car on se retrouverait au-dessus des ravines (et subséquemment potentiellement mortellement en bas). À partir de là, on va pouvoir souffler : le plus dur est passé ! On boit un coup (d’eau !) et on profite de la vue parce que, quand même, le paysage avec le château d’Oche, les dents du Midi et le Mont Blanc en face est vraiment splendide !
en bas de la verticale, tirer à gauche pour éviter les ravines !
Un long sentier caillouteux descend abruptement (les bâtons de randonnée seront très appréciés pour soulager les genoux et aider à l’équilibre). Serpentant sous les escarpements rocheux, il conduit à la traversée avec chaînes d’une ultime longue dalle non-vertigineuse et une petite raideur facile nécessitant éventuellement de poser la main. Prenez le temps de regarder derrière vous ce que vous venez de descendre ! Environ 1h30 après le sommet de la dent d’Oche, fini les difficultés, on rejoint une douce lance verdoyante.
Maintenant que vous avez vu à quoi ça ressemble, je réponds subjectivement à la question du sens préférable : je valide a posteriori ma décision comme étant, à mon avis, la meilleure. En effet, il est plus facile de faire la randonnée au refuge de la dent d’Oche par la cheminée en montant qu’en descendant. L’ascension au sommet par l’ouest est moins vertigineuse et moins dangereuse en montant qu’en descendant (il est toujours plus aisé d’avoir le vide dans le dos que devant soi). Puis, la traversée ouest-est m’a semblé plus sûre dans le sens de la descente (commençant par les parties dangereuses où il faut être vigilant et donc lucide, finissant par les parties les plus faciles) plutôt que dans l’autre direction (se fatiguant à remonter un sentier terreux raide, avant l’ascension des dalles chaînées et arriver sur les passages vertigineux alors qu’on est le plus épuisé et donc le moins alerte, physiquement et mentalement). Mais, comme toujours, chacun aura son ressenti personnel et pourra ne pas partager le mien.
Le Col de Planchamp
Petite gourmandise, faire quelques mètres de dénivelé positif pour rejoindre le col de Planchamp (1996 m). En ce début juillet, l’ouche est un splendide champ de fleurs et, surprise logique, quelques jeunes bouquetins y paissent, au pied des barres rocheuses du château d’Oche. Au nord, le bout oriental du lac Léman avec Vevey et Montreux, couronné du Vanil Noir, de la pointe de Paray, des rochers de Naye, du Jungfrau, de l’Eiger, du Grammont, du mont Gardy…
le bout du lac Léman et la Suisse
Du col de Planchamp, un classique sentier terreux serpente en direction du vallon d’Oche. Au milieu des champs entiers de grandes gentianes jaunes, les jeunes vaches en alpage et, dans le pierrier, une marmotte se chauffant au soleil. Un havre. Vers 1760 mètres d’altitude, la possibilité de suivre le chemin pour revenir aux chalets d’Oche ou, je vous le recommande vivement, prendre à gauche le sentier montant la petite butte pour se rendre au lac de la Case (il y a également une sente pour le sommet du château d’Oche, +400 m).
Le Lac de la Case
Juste après, une bifurcation bonus permet de monter aux portes d’Oche (1937 m) pour surplomber le lac de Darbon (ce que j’ai fait ; somptueux !). Mais l’itinéraire de retour de la randonnée de la dent d’Oche en boucle part sur la droite, longeant une « casse » (appelée case dans le Chablais, soit un gros pierrier ; cf : Grande Casse, Casse Déserte…). Un premier cercle, asséché, au milieu d’un parterre de rumex puis le surprenamment charmant lac de la Case (1750 m), lové dans son écrin vert au pied du château d’Oche et des aiguilles de Darbon. Tellement séduisant qu’une canne y voguait et d’autres randonneurs y cassaient la croûte.
le lac de la Case avec le château d’Oche et les portes d’Oche en arrière-plan
Ne reste plus maintenant qu’à revenir au parking de départ à la Fétiuère. Le sentier pédestre traverse la prairie de fleurs (vératres et épilobes en floraison) avec le lac Léman en toile de fond puis rejoint les chalets d’Oche. Enfin, retour à la voiture en testant les variantes de la montée, une piste puis via la rive gauche de l’Ugine, à l’ombre des arbres me rappelant certains sentiers de Belledonne, ramenant au chalet-restaurant La Fétiuère avec la possibilité de clore la randonnée à la dent d’Oche par un verre et/ou une tarte aux myrtilles.
Infos pratiques : se rendre à la Fétiuère
Depuis Annecy ou Cluses, longer l’agglomération d’Annemasse en prenant la route D903 en direction de Thonon-les-Bains via Bons-en-Chablais. Contourner la ville via la voie rapide et en sortir en suivant la direction de Féternes. Poursuivre en traversant Vinzier puis Bernex. Dans le village, suivre le panneau indiquant Départ de la dent d’Oche jusqu’au lieu-dit La Fétiuère. Se garer sur les larges côtés de la route.
Avant de partir, êtes-vous bien équipé ?
➜ retrouvez le contenu d’un sac à dos de randonnée
ainsi que tous nos conseils montagne ✔︎
Pour séjourner ou dormir la veille sur place, vous pouvez regarder les lieux d’hébergement dans le massif du Chablais (Morzine, Chatel…) ou au bord du lac Léman (Thonon-les-Bains, Évian-les-Bains…) mais on peut aussi, pour des vacances en famille en mode détente, résider dans une des locations de vacances à Bernex (chalets, appartements, gîtes, chambres d’hôtes…). Et, afin de profiter pleinement de la région, voici quelques activités à faire dans le Chablais (vol en parapente, rafting, canyoning, spéléologie, via ferrata, saut en parachute, etc.)
D’autres randonnées à faire à proximité :
■ Le lac de Darbon (1814 m)
■ Les Cornettes de Bise (2432 m)
■ Le Môle (1863 m)
Notre blog est totalement gratuit mais vous pouvez nous aider ! 😀 Pour soutenir notre travail et le partage avec vous de contenus de qualité, intégralement accessibles et indépendants (aucun article rémunéré !), vous pouvez passer dans nos articles par nos liens affiliés vers nos partenaires pour vos achats ou vos réservations d’avion, d’hébergements et d’activités touristiques. Cela ne vous coûtera rien de plus et, nous, ça nous aidera à poursuivre l’aventure Trace Ta Route avec vous. Merci grandement pour le coup de pouce ! 🙏 Vous pouvez également commander nos « produits maison » (carnet de randonnée, vêtements et accessoires) ou une impression de nos photographies en tirage d’art. Plus de détails sur notre boutique.



























































