Test : l’incroyable trépied BEFREE de Manfrotto

Trépied Befree Manfrotto à la Cascade de la Doria, Massif des Bauges

Déjà possesseur de l’excellent 190CXPRO4, je visais toutefois un trépied plus approprié à mes virées en montagne ou mes visites urbaines, un trépied plus compact et surtout plus léger, que je pourrais facilement emmener un peu partout. Mon choix s’est porté sur le poids plume de Manfrotto qui répondait à mes critères. Alors, Befree or not to be, voici mon avis…

 

Description technique

Matériau : carbone (existe aussi en version aluminium)
Dimensions (min) : 34 cm hauteur
Dimensions (max) : 123 cm hauteur (142 cm colonne déployée)

Poids : 1,1 kg (1,4 kg en version aluminium)
Charge max : 4 kg

 

Test du Trépied BEFREE Manfrotto

Un trépied hyper-compact

Ça y est, monsieur le gentil livreur est arrivé, il me donne le colis (contre une seule signature de ma part, vraiment très gentil le gars ! “Bonjour (…) au revoir, bonne journée” , “Ben, je vous prie, revenez quand vous voulez !” ). Première impression, c’est petit… J’ouvre, encore plus petit ! Effectivement, on a beau connaitre les dimensions de la description technique, on ne réalise vraiment que quand on l’a sous les yeux.

 

Du coup, je peux l’emporter très facilement dans une valise ou sur le côté d’un sac à dos dans mon cas. La question se pose toujours en voyage : est-ce que je prends mon trépied pour parcourir la ville, est-ce que je vais pouvoir rentrer dans les musées, les églises etc… ? Un peu galère… (je me rappelle la tête pas rassurée des belges que je croisais à Bruxelles après l’attentat avec mon 190CXPRO4 apparent sur le dos ou dans la main…) Bref, le trépied befree est discret, très discret, encore plus si on le transporte dans sa housse (livrée avec).

Comment est-ce possible ? Manfrotto a été très ingénieux. Les jambes se télescopent en 4 segments, la colonne est rétractable. Jusque là, rien de nouveau sous le soleil me direz-vous… Effectivement. L’astuce réside dans le fait que les 3 jambes du trépied (oui, je sais… mais c’est pour être précis !) se retournent à 89° pour revenir le long de la colonne déployée. Du coup, on gagne encore sur les centimètres de la rotule (plateau découpé ergonomiquement pour l’emboitement). Ça parait rien comme ça mais c’est exactement ce dont on va avoir besoin pour que ça rentre dans ou sur le sac à dos !

 

Un trépied ultra-léger !

2e impression, la plus marquante de toutes, wouaaaaah, qu’est-ce que c’est léger !!! Incroyable !!! On a réellement la sensation de ne rien tenir dans la main. 1 kg et quelques plumes (dans ma version carbone), rendez-vous compte… Là, c’est sûr, rien à voir avec le 190CXPRO4, je vais me régaler !

Et effectivement, maintenant, je ne réfléchis plus au fait d’emporter ou non un trépied lorsque je pars visiter une ville ou en randonnée en montagne et dorénavant, à moi les photos de lissage, de filé de cascades et de voie lactée lors de mes treks !

© L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

Utilisation du trépied Befree

C’est bien beau les impressions mais, si vous êtes là, à lire ce test, c’est que vous voulez du concret. Nous y voilà ! La disposition des pieds s’effectue très simplement, un coup de pouce. Un bouton pivote sur trois positions : repliable (pour le rangement), légèrement écarté (pour une station standard), largement écarté (pour une position plus basse). Seules les deux dernières se verrouillent (automatiquement) et assurent le positionnement des jambes et donc la stabilité.

On pourrait éventuellement regretter la limitation à ces trois seules possibilités restrictives mais… il faut savoir rester raisonnable. Il existe toutefois une manière de contourner un peu ça afin d’avoir une alternative, la prise de vue à ras du sol. La version fainéante et rapide consiste à juste écarter les jambes (non verrouillables dans ce sens) et fixer l’appareil sens dessus-dessous. L’autre, un clic plus long, consiste à retirer simplement l’embout en caoutchouc de la colonne et à inverser le sens de cette dernière. De cette manière, on a la position stable des jambes et l’appareil photo en bas.

La colonne se dé/verrouille par un bouton vis. Intuitif et simple comme bonjour. Une fois vissé, rien ne bouge, ça tient. Les segments des jambes coulissent parfaitement (délicieux !) et se fixent par des clips en plastique qui verrouillent très bien (et qui ne pincent pas les doigts !). Rançon de la gloire de la légèreté, les jambes complètement dépliées n’ont pas la rigidité du 190 CXPRO4 et je me sur-motive à faire donc très attention quand je passe à côté. Les patins aux pieds, sans être d’une adhérence exceptionnelle, font convenablement leur office.

La tête du kit befree carbone est une rotule ball (plus rapide à manier mais moins précise qu’une rotule 3D) permettant de mettre l’appareil photo dans n’importe quel angle de vue dont en format portrait grâce à une encoche. Dessus, je pose mon 6D monté d’un 16-35 mm et ça ne bouge pas. Le plateau est fait en plastique avec une fixation en magnésium. Je regrette l’absence d’un niveau à bulle pour savoir où j’en suis dans mon angle de vue (heureusement, il y en a un sur mon boitier). Si jamais la rotule ne vous convenait vraiment pas, elle est interchangeable en la dévissant (très facile).

© L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

MON VERDICT

J’aime

● le poids ultra méga hyper-léger !
● la compacité
● les verrouillages ultra faciles

 

● la sobriété du design
● avoir une housse fournie avec

À améliorer

● absence de niveau à bulle

Coup de ❤️ ! Le trépied befree de Manfrotto porte remarquablement bien son nom ! Il est dorénavant mon nouveau meilleur ami (pour la photo !). Grâce à son poids et à ses dimensions, il est sans doute l’un des meilleurs trépieds photo pour le voyage. On peut l’emmener partout (montagne, ville…), sans se poser de question et il est très simple à utiliser.

➜ en vente sur MISS NUMÉRIQUE ou FNAC

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