Dans la lignée de la chaîne des Aravis, la Belle Étoile forme, avec la Dent de Cons, une barrière naturelle entre Albertville et le lac d’Annecy. Il s’agit d’un sommet accessible car rapide et facile techniquement. Idéal donc pour randonner en famille ou se remettre en jambe au printemps. De plus, elle offre également un joli panorama à 360°.
Sommet : La Belle Étoile (1841 m)
Massif : Bauges (Savoie)
Départ : Les Teppes (1090 m)
Dénivelé : 750 m
(boucle : 900 m d+ cumulé)
Difficulté : ★★☆☆☆
(Pas de l’Âne ★★★★☆)
Distance : 3 km aller
(boucle : 9 km)
Durée : ≃ 1h30 (boucle : ≃ 4h)
Avant de partir, êtes-vous bien équipé ? ➜ retrouvez le contenu de sac à dos en randonnée ✔︎
Se rendre au Col de Tamié
● Depuis Annecy, longer le lac par la route D1508 qui va vers Albertville. Traverser Sévrier, Saint-Jorioz, Duingt… puis rentrer dans Faverges. Dans le village, prendre la direction du col de Tamié et passer l’abbaye de Tamié.
● Depuis Albertville, traverser Frontenex pour monter le Col de Tamié et redescendre en direction d’Annecy. Avant Faverges, prendre à gauche pour passer dans le village de Seythenex. Monter les lacets de la D112 et se garer sur le parking de la station de ski, au pied du télésiège.
➜ Dans les deux cas, arrivé au Col de Tamié (908 mètres), prendre en direction du Fort de Tamié, poursuivre au Collet de Tamié, passer le hameau de la Ramaz pour se rendre au parking “Les Teppes”. S’il n’est pas accessible, se garer à la Ramaz (ça rajoute 1/4h de marche). Pour séjourner ou dormir la veille sur place, vous pouvez regarder les hébergements à Albertville.
Montée par la Croix de Perillet
Le départ se fait depuis le parking des Teppes. Un grand panneau indique les différents itinéraires de randonnée à la Belle Étoile (le nôtre ici s’appelle “Chemin des Crêtes”). Attention à bien choisir le bon au départ car plusieurs démarrent du même point (à gauche, à droite, en face… on va tout de même pas se planter dès les 5 premiers mètres, non ?). Le chemin s’engouffre dans les sous-bois de la Forêt de Chevron où brindilles et écorces recouvrent le sentier de terre. Par moments, ça et là, à la faveur d’une trouée dans les arbres, la vue se dégage sur l’Abbaye de Tamié et La Sambuy. Arrivé sur une épaulette vers 1500 m, on retrouve le chemin qui monte depuis le Plan du Languot (autre itinéraire de randonnée possible). Ensuite, quelques lacets conduisent à un point de vue à l’Est, alors caché depuis le début.
Quelques pas encore et, après environ 1h de marche, on atteint la Croix de Perillet (1710 mètres), antécime du sommet de la Belle Étoile. Le panorama expose un large paysage allant du massif du Mont Blanc au Nord-Ouest jusqu’à la partie orientale du massif des Bauges. À l’Est, Albertville, le massif du Beaufortain et le Grand Arc (2484 mètres).
Le sommet de la Belle Étoile
Pour rejoindre le premier objectif du jour, le chemin suit la ligne de crête sur un sentier de terre. Eventuellement pour un pas un peu grand, il sera, pourquoi pas, nécessaire de poser la main pour s’aider… Plus ou moins 1 heure 30 après le départ, on arrive au sommet de la Belle Étoile et ses 1841 mètres d’altitude. Une croix, identique à celle de Perillet, et une table d’orientation accueillent le randonneur (bien pratique pour les personnes ne disposant pas de l’application Peakfinder).
© L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷
Alors que, jusque là, l’ascension ne se déroulait quasi-uniquement que dans la forêt, une vue panoramique à 360° vient (enfin) récompenser l’effort et le justifier. À l’ouest, le massif des Bauges avec le mont Pécloz, la pointe d’Arcalod, la pointe de la Sambuy, le roc des Bœufs, Faverges et le lac d’Annecy, La Tournette, toujours majestueuse (photo ci-dessus).
Au nord, le point de vue a gagné de la hauteur par rapport à la croix de Perillet et on peut dorénavant voir la dent de Cons (2063 m), sommet culminant de la montagne. En arrière-plan, la chaîne des Aravis avec le mont Charvin. À l’est, on retrouve le panorama avec le massif du Mont Blanc, Albertville, les contreforts du massif du Beaufortain avec le mont Mirantin, la pointe de la Grande Journée, le Grand Mont et le massif de la Vanoise avec la Grande Casse et les glaciers de la Vanoise. Au sud, le Grand Arc et la partie septentrionale de la chaîne de Belledonne. La combe de Savoie, parcourue par l’Isère, conduit le regard jusqu’au massif de la Chartreuse.
Boucle par le Col de l’Alpettaz
Vous pouvez rentrer au parking en 1h environ, par le même itinéraire ou bien, pour varier, par le Plan de Languot ou la forêt de Tamié. Toutefois, maintenant qu’on a (enfin !) l’horizon ouvert, autant en profiter ! La suite de la randonnée à la Belle Étoile permet de faire une boucle par le col de l’Alpettaz. Ce tracé ludique suit la ligne de crête avec quelques passages un peu exposés au vide.
© L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷
Ça passe sans problème mais si vous êtes très (très très !) sujet au vertige, peut-être faut-il éviter. Par temps de pluie aussi ! En cas de nécessité, le demi-tour est tout à fait possible de toute façon. Le sentier passe d’un versant à l’autre de la crête. Quelques passages sont équipés de câbles et marches d’échelle mais ils sont rarement longs. (difficulté : ★★★☆☆).
Le réel obstacle possible est le pas de l’Âne (
Le Roc Rouge
Ensuite, après une descente sous les très bucoliques pylônes électriques, on rejoint le col de l’Alpettaz (“alpette”) et son chalet. Si vous en avez assez dans les mollets ou de temps, vous pouvez rejoindre la dent de Cons en +/- 2 heures aller. Sinon, si vous en avez moins mais que vous êtes curieux, un appendice au roc Rouge (appelée aussi « la Négresse ») est tout à fait recommandé pour une ultime vue plongeante sur le bassin albervillois et ses sommets alentour (je ne vous refais pas la liste…). Les cuisses vont encore être sollicitées avec une dernière montée de 140 mètres de dénivelé se raidissant progressivement (1/4h). Une croix, similaire aux précédentes, indique les 1720 mètres d’altitude. Le retour au col de l’Alpettaz se fait par le même itinéraire.
Retour par le Chalet de Périllet
Là encore, on peut revenir par le même chemin qu’à la montée. Néanmoins, le plus simple et rapide et de la faire par le sentier versant nord-ouest qui traverse la forêt de Pontvert. S’il n’a aucune difficulté en soi, il peut néanmoins demeurer des plaques neigeuses au printemps sur cet ubac. Le passage d’une ravine dévastée s’avère toutefois assez pénible à traverser suite un glissement de terrain. Ensuite, on arrive au Chalet de Périllet puis le sentier un peu longuet sur la fin. 1h30 après le sommet du Roc Rouge, on rejoint le parking des Teppes.
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