Saint Jacques de Compostelle : impressions et bonnes adresses

Depuis plus de 1000 ans, Compostelle, lieu de culte situé à l’extrême nord-ouest de la péninsule ibérique attire les foules : chrétiens en quête de spiritualité, profanes assoiffés de découverte, et… moi, l’amoureuse inconditionnelle de l’Espagne toujours à l’affut de nouvelles terres ibériques à explorer.

Mes impressions de Saint Jacques de Compostelle

Vue sur une rue de Saint Jacques de CompostelleSaint-Jacques-de-Compostelle m’a plu instantanément. Son atmosphère filtrée par les siècles est plurielle. On se laisse vite charmer par l’aura particulière de cette ville qui mélange indifféremment profane et sacré ou encore qui cultive volontiers un certain mystère autour de ses origines celtes (comme toute la Galice du reste) tout en jouant la carte du cosmopolitisme, tourisme international oblige !

Elle n’hésite pas non plus à faire cohabiter étudiants fêtards et pèlerins de tout poil. Ces derniers tiennent d’ailleurs le haut du pavé au milieu de cette foule bigarrée. Qu’ils soient marcheurs séculiers ou fervents catholiques, la ville en est pleine. Leurs accoutrements, aux teintes kaki ou marron se fondent plutôt bien avec le granit sombre mouillé par la pluie et ils finissent même par se faire oublier au profit d’une ville qui ne semble pas avoir bougé depuis le Moyen-âge et la Renaissance.

Le mieux pour découvrir Saint Jacques de Compostelle, ses trésors architecturaux et cette atmosphère si particulière, c’est de se laisser porter par ses pas et de se perdre dans l’écheveau de ruelles sinueuses qui mènent toutes irrémédiablement, vers ce qui constitue le centre névralgique, le cœur battant de la ville : la cathédrale.

Esplanade derrière la cathédrale de Saint Jacques de Compostelle

Il se trouve que je l’ai découverte sous la pluie. Et bien même dans la grisaille, l’émotion reste intacte. Sa façade recouverte de superbes ornements baroques, ses deux flèches, son escalier à double rampe, son gigantisme témoignent d’une époque où ferveur religieuse et spiritualité se devaient d’impressionner. Quatre siècles plus tard, l’édifice produit toujours son petit effet et aujourd’hui encore il est bien difficile de ne pas être saisi d’émotion devant tant de beauté et de sacré.

Au-delà de la cathédrale, c’est bien toute la ville qui donne l’impression de baigner aux sources d’un passé hors du commun et de ses pavés monte l’écho d’une histoire marquée par la Reconquista. D’ailleurs, ne suffit-il pas de prononcer ce mot, « Saint Jacques » pour imaginer cette époque où les rois catholiques brandissaient le nom du saint (Santiago matamoros !) pour repousser les Maures ? Ceci dit, entre nous, si vous n’y connaissez rien à la Reconquista et à l’histoire de l’Occident Chrétien, pas d’inquiétude ! Nul besoin d’être érudit pour apprécier toute la beauté et l’unité de cette ville inscrite d’ailleurs au patrimoine de l’Unesco au même titre que les chemins de Compostelle.

Où dormir à Saint Jacques de Compostelle ?

Vue depuis l'hotel Suso à Saint Jacques de Compostelle

 

Hostal Suso : situé non loin de la cathédrale, vous pourrez même apercevoir une des flèches depuis la fenêtre de votre chambre. Bon rapport qualité/prix : 40€ la chambre double en basse saison.

Où manger à Saint Jacques de Compostelle ?

gambas et cerveza à la Casa Manolo à Saint Jacques de Compostelle

gambas et cerveza à la Casa Manolo

 

Casa Manolo : c’est un peu la cantine des pèlerins et des habitants avec des prix qui défient toute concurrence : 9€ le menu avec une entrée (primero plato), un plat (segundo plato), un dessert et une boisson. Le lieu est d’ailleurs très prisé, attendez-vous à faire la queue avant de pouvoir vous attabler.

 

Mes photos de Saint Jacques de Compostelle




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