Le TURON DE NÉOUVIELLE, servi sur un plateau de lacs

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Le Turon de Néouvielle est un sommet à 3000 mètres d’altitude (historiquement le premier réalisé dans les Pyrénées, est-il dit), relativement aisé d’accès mais un peu long. L’itinéraire par le refuge de la Glère est magnifique avec une multitude de lacs au pied des montagnes avant de finir dans un vaste pierrier. Un splendide panorama à 360° récompense l’effort.

 

Sommet : Turon de Néouvielle (3035 m)
Massif : Néouvielle (Hautes-Pyrénées)

Départ : Barèges, le Lienz (1504 m)

Carte IGN : Néouvielle PN Pyrénées 1748 ET
Topos Randonnées Pyrénées

Difficulté : ★★★☆☆

Dénivelé : env. 1550 m (cumulés)
Distance : env. 22 km aller-retour

Durée : montée 5 à 7h
(descente 4 à 6h)

Intérêt : ♥♥♥♥
+ 3000 mètres
Lacs de montagne
Refuge

Période : juillet à octobre

Avant de partir, êtes-vous bien équipé ? ➜ retrouvez le contenu de sac à dos en randonnée ✔︎

➜ Se rendre à Barèges, le Lienz

Par Lourdes : prendre la route D821 en passant Argelès-Gazost et Pierrefitte-Nestalas. À Soulom, monter la D921 qui serpente dans la vallée du gave de Pau en direction de Luz-Saint-Sauveur. En plein centre du village, continuer tout droit en direction du col du Tourmalet, sur la route D918, jusqu’à Barèges. Traverser le village et poursuivre sur presque 2 km et, avant l’auberge La Couquelle, prendre une épingle à droite vers le plateau du Lienz sur la route de la Caillebène.
Par Bagnères-de-Bigorre : prendre la route D935 puis la D918 en direction du col du Tourmalet puis redescendre sur Barèges. Juste après l’auberge La Couquelle, prendre à gauche sur la route de la Caillebène, jusqu’au plateau du Lienz (station de ski de Barèges en hiver).

Ensuite, dans les deux cas, suivre la route forestière jusqu’à l’auberge Chez Louisette. Se garer sur les parkings sous les arbres. Ne pas passer la barrière (deux cannes noires sur ressort). Pour séjourner ou dormir la veille sur place, vous pouvez regarder les hébergements à Barèges ou Luz-Saint-Sauveur.



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Depuis le Lienz

Alors oui (je m’en suis rendu compte après coup), certes, la “barrière” est franchissable en voiture. Toute la question étant « Par qui ? » (d’autres randonneurs m’ont demandé). N’ayant pas la réponse sur le moment, je suis donc parti d’ici en montant la piste en gravier dans la forêt. Prendre à gauche à la première intersection et, au bout d’1/4h, on atteint le camp Rollot. Je m’aperçois que, en fait, le “vrai” itinéraire de départ de la randonnée pour le Turon de Néouvielle se fait en remontant une langue herbeuse depuis le plateau du Lienz (tracé orange sur la carte). C’est par là que je redescendrai au retour. Quelques voitures, ayant donc franchi la barrière, ont poussé jusque-là pour se garer sur ce petit parking. La question ici est donc pratico-morale : à quoi bon utiliser encore du carburant et aller encombrer le lieu, charmant et pittoresque, dit au passage, avec des véhicules alors qu’un très grand parking aménagé se situe 50 mètres plus bas ? N’est-on pas venu jusqu’ici pour marcher justement (d’autant que le chemin est hyper facile !) ?

On passe alors près d’une charmante petite chapelle d’alpage en bois et quelques vaches en pâture dans cette grande prairie, entre les montagnes du Soum de la Piquette (2302 m) et le pic d’Ayré (2422 m). Tout au fond, on peut déjà apercevoir l’objectif du jour, le Turon de Néouvielle (il y a encore du chemin !). Sur la droite, on peut remarquer la gare supérieure du funiculaire de l’Ayré (arrêté en 2000 pour raisons financières mais dont l’association Funitoy milite pour la réouverture). Pour les adeptes d’urbex, un sentier débonnaire monte dans la pente, permettant ainsi de rejoindre la ruine contemporaine (mais, d’après cette vidéo, pas sûr qu’il y ait grand-chose à voir).

À l’ombre du matin, le chemin remonte le vallon de la Glère où serpente le ruisseau que l’on longe en réveillant en douceur les mollets… La randonnée au Turon de Néouvielle promet d’être longue donc mieux vaut ne pas s’exciter au début. Au fond, le col à gravir se dessine. Là encore, je me fais dépasser par quelques voitures venant gratter le plus possible quelques centaines de mètres pour se garer n’importe comment plus loin sur les bas-côtés : ou, comment les randonneurs, amoureux de la Nature mais qui ne veulent pas marcher, même quand c’est plat, préfèrent finalement la voiture. « Si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur »… Bravo les gars, vous emmerdez tout le monde avec vos pots d’échappement, les hommes et la faune, pour économiser 20 min de marche à plat !

© L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

Au fond du vallon, la route carrossable remonte en zigzags la lita de Cove de Crabe. Mais, l’itinéraire de randonnée, lui, part en face pour traverser le pierrier (normalement, un petit cairn au sol marque “l’entrée”). On remonte ensuite un sentier terreux plus ou moins raide et accidenté, au milieu des arbustes et des bosquets de myrtilles et framboises sauvages, autant de petits plaisirs gourmands au retour du Turon de Néouvielle. Régulièrement, on rejoint la piste que l’on traverse pour couper les virages.

Vers 2055 mètres d’altitude, on atteint le replat aménagé de la station de pompage en aval du lac de la Glère. L’ambiance est assez… contrastée, avec une entrée de tunnel, des rails, des bassins avec des écluses, des murets en béton similaires à des fondations en ruines, une centrale hydroélectrique, des pylônes… Alors que, au Nord, le ravissant vallon d’où l’on vient avec, en arrière-plan, la montagne des Labas Blancs d’où poignent la Pène det Pouri (2587 m) et le pic d’Ourdégon (2436 m). Au niveau de la bâtisse en béton, deux solutions sont possibles pour rejoindre le refuge de la Glère, mais…

Pour ma part, j’ai suivi tout droit le sentier officiel de la carte IGN (tracé rose), longeant le ruisseau jusqu’au lac de la Glère. Mais, c’est un, puis deux patous gardant le troupeau de brebis à gauche qui m’ont accueilli de leurs aboiements (pas vraiment enthousiastes…) jusqu’à venir au plus près de moi, sans toutefois non plus me sauter dessus, ni être “agressifs”. Au final, ils étaient même quatre. J’ai donc compris le message et, calmement, j’ai alors dévié légèrement mon cap pour m’écarter de la cabane du berger (cf : se comporter en montagne : le patou).

Le Lac et le Refuge de la Glère

Juste le temps de prendre une photo du lac de la Glère pour ensuite monter au refuge. Je n’ai été le seul à expérimenter la rencontre puisque, 5 min plus tard, un couple avec son chien s’est fait chasser avec virilance, à la limite de la rixe canine. En fait, et je ne le saurai qu’à la descente, un autre sentier part à droite au niveau de la bâtisse en béton pour arriver derrière le refuge (tracé orange sur la carte au début de ce topo). Par là, il n’y a donc a priori aucune promiscuité et je vous conseille donc cet itinéraire. Toutefois, on peut se demander s’il est judicieux de placer un troupeau et 4 patous à quelques mètres seulement d’un refuge et d’un sentier de randonnée, et vice-versa puisque le tracé IGN fait précisément passer par là…

arrivée au lac de la Glère © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

1h30 après mon départ du plateau du Lienz, me voilà donc au refuge de la Glère (2153 m). Certains randonneurs y font étape (lors, par exemple, du tour des lacs de Néouvielle en 3 jours) tandis que d’autres jouissent juste d’une gourmandise sucrée et/ou d’une récompense houblonnée. Il y a également un robinet d’eau potable gratuitement accessible (bon à savoir pour le retour). Dans tous les cas, la terrasse est un agréable belvédère offrant une superbe vue sur le lac de la Glère avec, en fond, malheureusement à contre-jour le matin (et dans les nuages au retour), le pic d’Astazou (2622 m), le pic de la Mourèle (2697 m), le pic de Néouvielle (3091 m) et le Turon de Néouvielle (3035 m).

Un sentier part sur la droite du lac de la Glère pour rejoindre un collet à 2163 mètres. D’ici, la vue bascule sur le vallon du Bolou (redescendant quasiment jusqu’à Luz-Saint-Sauveur) avec, en face, le pic dera Goye d’Estagn (2563 m) et, en amont, au-dessus du lac de Pourtet, le Campanal de Larrens (2712 m), le pic Prudent (2787 m) et le mont Arrouy (2778 m). Peu après en suivant cette crête, on passe à côté du lac de Coume Escure.

Dans le dos, le refuge de la Glère apparait petit et déjà loin. En poursuivant au Sud, après une mini passerelle-écluse en béton, on atteint, vers 2230 mètres, un embranchement. Difficile de visualiser comme ça mais ne pas prendre le sentier sauvage tout droit devant (je me suis fait avoir). Pour le vrai sentier tracé, il faut prendre à droite du panneau puis, tout de suite après, partir dans les lacets à gauche (le chemin qui continue à plat conduit dans le vallon de droite au refuge Packe et au col du Rabiet (2509 m).

On monte alors une petite épaule jonchée d’arbustes jusqu’à atteindre un replat. On serpente alors entre les blocs rocheux où plusieurs charmantes gouilles, dont le lac de l’Oeuil Nègre, ont trouvé leur lit. Chaque relief augure d’une découverte lacustre, à chaque creux son bassin. C’est également à partir d’ici qu’on pénètre dans le coeur du Parc National des Pyrénées et sa réglementation (bivouac, feu, animaux, cueillette, pêche, vélo…).

 

Le Lac det Mail

Après 2h30, on atteint l’un des plus beaux lacs de Néouvielle, le lac det Mail (2333 m) avec son eau émeraude et ses îlots rocheux. L’arrière-plan est dessiné du pic de la Mourèle (2679 m), de la crête d’Espade avec la brèche de Chausenque (2790 m), le pic de Néouvielle (3091 m), le Campanal de Larrens (2712 m) et le pic Prudent (2787 m). En partant à droite, on part en direction des lacs de la Manche et Estelat (ce que j’ai fait, par erreur). Du reste, j’ai su qu’il était possible de faire la randonnée du Turon de Néouvielle en boucle par les lacs Estelat et la Coume Estrète.

milieu d’après-midi sur le lac det Mail © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

Mais, pour rejoindre le Turon de Néouvielle, le chemin n’est pas remarquablement évident à première vue, il faut partir sur la gauche en descendant dans un micro-canyon et remonter en face. Continuer au Sud-Est jusqu’à arriver sur un petit canal bétonné menant à une écluse, en aval du lac de la Mourèle en contrebas à gauche. À partir d’ici, du fait de l’altitude et du versant Nord un peu plus enclavé et moins exposé au soleil, l’itinéraire pourra encore être encombré de neige en début de saison (juin-juillet). En plus d’une toujours utile paire de bâtons, des petits crampons de randonnée pourront alors être nécessaires pour poursuivre (dans le doute, contacter le refuge de la Glère pour connaître les conditions précises du moment).

On remonte le ruisseau sur le replat caillouteux, la crête d’Espade et la face nord du pic de Néouvielle en arrière-plan. Ensuite, ce n’est plus vraiment tracé et le sens de l’orientation ainsi que la bonne intuition sont mis à contribution (vu depuis le haut, l’itinéraire sera plus évident à la descente). Cela dit, l’idée est assez simple en fin de compte car il faut contourner par la droite le mur rocheux en face (à moins que vous ayez une corde et des pitons…). Quelques cairns ça et là et des passages où l’herbe laisse place à la terre, foulée par les prédécesseurs, donnent des indications sur ce terrain essentiellement pierreux, sans être techniquement difficile.

Les Lacs de Maniportet

Ensuite, le relief s’aplanit pour exposer un vaste plateau minéral, vestige du feu glacier de Maniportet dont les apparentes roches moutonnées témoignent de son activité passée. Une kyrielle de lacs a trouvé demeure dans les creux de ce lieu de désolation écologique. Les lacs Verts puis, un peu plus loin le lac Bleu et le lac Glacé. Enfin, le Turon de Néouvielle se dresse en fond. Ma première impression était de passer par la droite en suivant la ligne de crête mais la carte IGN indique de continuer droit devant. Cela m’a semblé moins évident de prime abord mais, seul et sans doute le dernier à monter ce jour-là, je m’en suis, par sécurité, remis aux topographes.

Le tracé “officiel” pour atteindre le sommet du Turon de Néouvielle consiste alors à remonter la moraine au milieu donc des gros blocs rocheux. En plein cagnard, ça peut être assez éprouvant et les pas se font déjà un peu lourds. On arrive enfin sur un passage pouvant être un peu délicat pour les personnes peu à l’aise sur “terrain accidenté” car cela devient sensiblement plus raide et il faut crapahuter un peu avec les mains sur les pierres (globalement stables). Pour indication, j’ai croisé des enfants de moins de 10 ans le faire à la descente donc il n’y a rien de surhumain non plus.

À la sortie de “l’escalier”, ce n’est pourtant pas fini : un dernier replat légèrement débonnaire (et un peu longuet) fait apparaître sur la droite le sommet du Turon de Néouvielle. Encore quelques centaines de mètres sur les rochers noirs, blancs, gris, ocre… et, après 5 heures de marche depuis mon départ du parking du Lienz, j’atteins la cime à 3035 mètres d’altitude.

Le sommet du Turon de Néouvielle

Une agréable plateforme de fortune a été aménagée pour pouvoir poser spartiatement quelques sacs de couchage, à l’abri d’un petit muret de pierres. De là-haut, la vue est absolument splendide avec un sensationnel panorama à 360° ! Au Nord, on domine les lacs de Maniportet et le refuge de la Glère par lesquels on est monté, puis le paysage se déploie avec, de gauche à droite, le Soum de Marraut (2709 m), le mont Arrouy (2778 m), le pic de la Coume de l’Ours (2855 m), au loin, entre autres, les pics central et occidental d’Enfer (3082 m et 3073 m), le pic du Balaïtous (3146 m), le pic des Taillades (22691 m), le Soum de Nére (2394 m), le Soum Arrouy (2484 m), la Pène det Pouri (2587 m)… jusqu’au pic du Midi de Bigorre (2876 m).

le pic du Balaïtous

le pic du Midi de Bigorre © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

Versant Sud-Est du Turon de Néouvielle, le panorama est bordé par le pic de Néouvielle (3091 m) et le pic des Trois Conseillers (3039 m) avec, au fond, le pic de Bastan d’Aulon (2721 m). Puis, les yeux plongent littéralement sur le lac de Cap de Long et son remarquable bleu profond, un bout du lac d’Orédon, puis, suivent les reliefs de la réserve naturelle de Néouvielle avec le pic Méchant (2944 m), le Grand Pic (2993 m) et le rougeâtre pic de Campbieil (3173 m). En arrière-plan, les sommets espagnols dont le pico Aneto (3404 m), plus haut sommet de la chaîne des Pyrénées, et la punta de Lardana (3375 m). Pour connaitre précisément le nom de chaque sommet alentour, je vous conseille l’application Peakfinder.

le pico Aneto

la punta de Lardana

Au Sud-Ouest, le pic Badet (3160 m) et le majestueux pic Long (3192 m), au pied duquel se loge le lac Tourrat à 2636 mètres. En-dessous, la pente anciennement glaciaire conduit le regard sur le lac de Bugarret et le lac de Couyela det Mey. Au fond, on distingue facilement la Brèche de Roland découpée dans la barre rocheuse et le pic du Taillon (3144 m) puis le Vignemale, sommet culminant des Pyrénées françaises (3298 m), avec son glacier lingual. Et tout ça rien que pour moi ! Enfin, non, un vautour est venu me rendre visite ou, plutôt, voir si je n’étais éventuellement pas une bête blessée…

la brèche de Roland et le pic du Taillon

le Vignemale

Pour la descente, j’ai encore hésité. La première impression au lac Bleu, consistant à passer par l’Ouest, semblait ne pas être tout à fait fausse puisque, depuis le haut, on voit effectivement bien un sentier… Mais, là encore, j’étais assurément le dernier dans le secteur donc pas de risque. Ensuite, le défi, si vous le souhaitez, sera de repasser exactement aux mêmes endroits qu’à la montée (l’itinéraire est d’ailleurs alors visuellement plus évident). Personnellement, j’ai perdu, mais l’important étant surtout de réussir à descendre ! En revanche, en cette journée d’août, j’avais déjà bu mes 3 litres et, heureusement, j’avais pris un filtre à eau et j’ai pu me ravitailler au lac Vert ! Sinon, sachez qu’il y a un robinet d’eau potable en libre accès à l’extérieur du refuge de la Glère. De retour dans le secteur du lac det Mail, les tentes poussent partout ! Il est vrai que le spot est magnifique pour bivouaquer (autorisé à plus d’1 h de marche de tout accès motorisé, de 19h et 9h). Ensuite, descente dans une purée de pois crachineuse (j’étais bien content d’avoir prévu une veste imperméable en faisant mon sac à dos) et, 4 heures après le sommet du Turon de Néouvielle, arrivée au parking du Lienz.

 

Carnet de Randonnée en Montagne (Auteur : L'Oeil d'Édouard / Éditions Les Dirtbags) mountain hiking book hike trek trekking

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4 Comments

  • Emmanuel dit :

    Bonjour Edouard,

    J’ai fait cette magnifique rando le 07/O8/2023.
    Effectivement, une bonne condition physique est obligatoire pour profiter pleinement (plus de 10h de marche). Je suis parti du Lienz, refuge de la glère et je suis passé par le lac Estelat et col coume Estrète.
    Récompense, au sommet, c’est magnifique, un 360 de toute beauté…. qui récompense les heures de montée.

    Merci pour votre récit….

  • Gabrielle dit :

    Ah, le Turon de Néouvielle! Je me souviens de mes chevilles qui pleuraient en gravissant ce sentier ! Mais quelle récompense au sommet, avec ce panorama à couper le souffle. En tout cas, ton article m’a fait revivre ce périple… et mes douleurs !

    • Édouard dit :

      Bonjour Gabrielle,
      C’est sûr que la randonnée au Turon de Nouvelle est assez exigeante physiquement, à travers le chaos minéral de la fin. Mais oui, quelle vue au sommet ! Je suis ravi et honoré si mon topo t’a plu et a pu raviver tes souvenirs.

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