Le kit d’accessoires indispensables de toute sortie vélo

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Imaginez-vous au bord de la route, une roue crevée à la main, l’air penaud, en train d’appeler votre conjointe ou conjoint pour qu’il ou elle vienne vous chercher car vous n’aviez pas prévu ce pépin. Une vision peu réjouissante du vélo, n’est-ce pas ? Mais une situation évitable si vous suivez quelques précautions avant de partir sur les routes. Voici ma liste d’accessoires vélo indispensables pour limiter les risques d’imprévus et grosses galères.

 

Règle d’or : penser sécurité…

Sur la route, le danger n’est jamais loin ; sans être alarmiste, le risque de chute et de collision avec les autres usagers de la route n’est jamais nul. Quelques précautions s’imposent donc avant même de partir. Si vous êtes adeptes des chemins loin de la civilisation, à VTT ou en vélo de gravel, alors il se peut qu’il n’y ait pas grand monde qui passe à côté de vous, là aussi, quelques précautions s’imposent.

…et légèreté : le poids est l’ennemi numéro 1 du cycliste

Dès que la route s’élève un peu, la gravité ramènera vite à la raison les grammes (ou kilogrammes) en sus ! Essayer de garder cela à l’esprit quand vous préparez votre équipement. Inutile de vous surcharger quand vous partez quelques heures ou même à la journée.

Avec ces deux idées en tête, voici un petit guide de ce que vous devriez emporter à chaque sortie. Simplement des conseils, à vous ensuite de faire le tri avec l’expérience. Notez enfin que tout ce petit bazar peut tenir dans les poches d’un maillot de vélo si on ne part pas avec le garde-manger ! Sinon, préférez la petite sacoche de selle voire de guidon au sac à dos, peu accessible et source d’inconfort et de transpiration.

deux bidons, victuailles, téléphone et coupe-vent dans les poches et une petite sacoche de selle pour le kit de réparation : l’essentiel

Un kit de sécurité

Une pièce d’identité :
En cas de grosse chute ou d’accident (touchons du bois!), une pièce d’identité permettra de vous identifier. La carte vitale est une bonne option.

Un téléphone :
Pour appeler en cas d’urgence bien sûr… mais aussi pour le GPS si vous êtes perdu (attention cependant, encore de nombreux coins reculés en France n’ont pas de couverture 4G).

Le numéro de téléphone d’un proche inscrit quelque part :
Encore une fois en cas de chute, si vous êtes inconscient, personne ne pourra accéder à vos numéros et prévenir vos proches.

Mon conseil : prévenez un proche que vous partez, le temps que vous comptez mettre environ et où vous allez. Une célèbre application pour sportifs permet même à un de vos proches de voir en direct où vous êtes si besoin. Des casques (surtout de VTT) ont aussi un système de géolocalisation RECCO qui permet au secours de vous géolocaliser où que vous soyez.

les très pratiques poches du maillot de vélo

Quelques euros voire une carte bancaire :
Pour un arrêt « boulangerie / café », pour prendre un pot au chalet restaurant en haut du col (par exemple, au col de l’Iseran ou du Stelvio). Moins marrant, cela pourra vous être d’un grand recours en cas de casse du vélo, de multiples crevaisons, de chute sans trop de gravité mais vous empêchant de pédaler, afin de prendre un bus, un train ou un taxi si personne ne peut venir vous chercher.

en fin de sortie ou au milieu d’une longue sortie, l’en-cas semble toujours délicieux !

Un kit de réparation

Une chambre à air :
Indispensable en cas de crevaison si vous ne voulez pas rester planter au bord de la route, moins fréquente qu’avant grâce aux nouveaux pneus plus résistants, la crevaison reste encore relativement courante. Certains en prennent même deux, je préfère l’option rustine (voir ci-dessous).

Une petite pompe à main :
Qui va bien sûr de paire avec la chambre à air. Certains modèles sont très compacts et légers. Il y a aussi l’option « cartouche », des cartouches de gaz qui permettent de gonfler son pneu en un instant, encore plus petites qu’une pompe mais à usage unique.

Deux démonte-pneus :
Avec un bon coup de main, ils ne sont pas indispensables, mais ceux-ci peuvent aider au démontage / montage du pneu, avec un risque de « pincette » plus accru par contre… c’est-à-dire percer la chambre à air en remontant le pneu… et c’est à cet instant que vous serez heureux d’avoir des rustines…

Quelques rustines :
Un petit bout de papier abrasif et deux trois rustines (aujourd’hui autocollantes !) ne pèsent presque rien et peuvent permettre de rentrer au bercail si vous avez la malchance de multiplier les crevaisons.

Un multi-outil compact avec jeu de clefs Allen six pans voire Torcx :
L’accessoire vélo « moins indispensable » de ce kit sans doute, mais il peut vous sortir d’un mauvais pas si un élément de votre vélo venait à se desserrer ou après l’achat d’un vélo neuf, afin d’ajuster sa position sur le vélo (modifier la hauteur de la selle par exemple).

rustines et multi-outil

sacoche de selle ou bidon-boîte

Mes conseils : entraînez-vous à monter et démonter votre pneu avant de devoir le faire au bord de la route ! De plus en plus d’associations proposent des ateliers pour apprendre le b.a.ba de la réparation de vélo, n’hésitez pas à les rencontrer. Le kit de réparation peut tenir dans une sacoche de selle ou dans un bidon spécial outil. Ce dernier peut même contenir une mini-pompe mais prend bien sûr la place d’un bidon. Dans les deux cas, il reste en permanence sur le vélo, impossible de les oublier.

Un kit de survie

De l’eau :
Partez avec au moins un bidon de 500 ml, deux s’il fait très chaud, il existe aussi des bidons de 750 ml ce qui peut être une bonne alternative. Buvez avant d’avoir soif ! Il est préconisé de boire environ un demi litre d’eau par heure, à adapter bien sûr selon la météo, notamment par fortes chaleurs. L’idéal est de boire de l’eau sucrée ou une boisson sucrée afin de mieux assimiler les minéraux et compenser la perte glycémique.

Mon conseil : 1 L d’eau = 1 kg. Ne vous surchargez donc pas en eau et arrêtez-vous plutôt faire le plein régulièrement (à moins de traverser des zones très reculées, désertiques ou sans eau potable bien sûr !). En Europe, il y aura toujours une fontaine, un cimetière (il y a de l’eau potable dans tous les cimetières de France!), un bar voire « chez l’habitant » pour faire le plein d’eau. Au pire, vous pouvez envisager une gourde filtrante.

fontaine, cimetière, boulangerie ou chez l’habitant, pas de soucis pour trouver de l’eau en France

Des sucreries, compotes, barres de céréales :
Sur des sorties en deçà des deux heures, le corps devrait tenir sur ses réserves, au-delà, prévoyez environ un en-cas par heure de vélo. Trois pour une sortie de trois heures, le premier après une heure d’effort, un deuxième après deux heures et un troisième en cas de coup de moins bien. Privilégier les en-cas à forte teneur en sucre. Manger avant d’avoir faim et très régulièrement. Attention aux fruits à coque qui acidifient le sang et peuvent donc être à l’origine de crampes.

Mes conseils : glisser toutes ses victuailles dans les poches arrières du maillot, facile d’accès, sur une sortie très longue, prévoyez un en-cas salé et/ou une pause dans une boulangerie pour ne pas surcharger vos poches.

 

Vous voilà paré pour affronter la route ! Mais… vous avez investi dans un beau vélo et avez hâte d’explorer les routes et chemins à deux-roues. Mais une question demeure… Est-ce que l’uniforme ultra-moulant et les chaussures qui font clac-clac quand on marche sont indispensables ? Quid du cuissard rembourré, en ai-je vraiment besoin ? Et que dois-je mettre si le temps est frais ? Voire très gris avec un risque d’averse ? ➜ Lire mes conseils sur comment s’habiller selon les saisons




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