S’étendant sur 30 km, de Trébeurden à Perros-Guirec, la Côte de Granit Rose doit sa célébrité à ses plages ornées de gros rochers ocre rouge sculptés et posés sur le sable doré, sur fonds de mer et de ciel bleus. Pour savourer le spectaculaire paysage, rien de mieux que de visiter Trégastel, Ploumanac’h et Perros-Guirec, triptyque touristique incontournable des Côtes-d’Armor et plus beaux endroits de la Côte de Granit Rose, en longeant le littoral avec hédonisme sur les sentiers de randonnée ou via La VéloMaritime.
Sommaire :
1. ➜ Trégastel
2. ➜ Ploumanac’h
3. ➜ Perros-Guirec
TRÉGASTEL
Après une nuit étape à Saint-Michel-en-Grève avec son splendide coucher de soleil, nous partons à la découverte de la fameuse Côte de Granit Rose, avec un premier arrêt à Trégastel et ses 13 plages ! Il s’agit d’un lieu incontournable à voir en Bretagne, un concentré des paysages des Côtes-d’Armor avec un lagon calme et turquoise, de multiples plages de sable blond, des amoncellements de rochers émergents sur lesquels viennent se fracasser les vagues. On se baladera à pied en faisant le tour de l’île Renote et le long du littoral avec les rochers insolites. Depuis le centre de la ville, et plus précisément l’Office de Tourisme, à côté de la charmante petite chapelle Sainte-Anne-des-Rochers construite en 1635. Nous remontons à pied (ou descendons, c’est selon) le boulevard de Coz-Pors jusqu’à une petite anse avec une première vue sur la baie de Sainte-Anne.
La baie de Sainte-Anne
Après une petite centaine de mètres à pied sur le bitume (en fait, sur le bras artificiel que la relie en permanence au « continent »), il y a le parking de l’île Renote où nous aurions pu nous garer et nous arrivons dans une somptueuse petite anse. La baie de Sainte-Anne est absolument splendide avec ses bateaux posés à marée basse sur le sable d’or, ponctuée de quelques touffes d’herbes, et, en arrière-plan, des blocs de granit et de jolies maisons en pierre au milieu des pins. Parcouru d’oiseaux, le paysage est idyllique (la météo aussi !) et la sérénité règne ici en maitresse. Attestant de cette quiétude, les nombreux kayaks ou paddles qui voguent tranquillement sur l’eau. Il y a ici des airs de mini golfe du Morbihan.
la baie de Sainte-Anne, Trégastel © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷
L’île Renote
Nous poursuivons notre balade en faisant le tour de la presqu’île Renote (environ 2 km) sur un sentier côtier à l’ombre des arbres et surplombant légèrement les plages et le chaos de blocs de granit rose émergents, au milieu desquels est tapi un plancher de sable blanc. Ça et là, les badauds en maillot de bain ont pris place pour se dorer l’épiderme et se rafraichir dans l’eau limpide et turquoise. On a du mal à croire que nous sommes en Bretagne ! En face, de l’autre côté de l’entrée de la baie de Sainte-Anne, on peut apercevoir les plages de Ploumanac’h, l’île et le château de Costaérès puis, pointant au-dessus de la ligne de Côte de Granit Rose, le phare de Mean Ruz (que nous irons découvrir plus tard, voir plus bas).
Au fil de la balade, le paysage évolue, devenant de plus en plus spectaculaire. Classé « Site Remarquable », c’est l’un des plus beaux endroits que j’aie vus lors de notre road trip en Bretagne. Nous atteignons ensuite la superbe plage Ty-Lia, petite crique naturelle de sable sur laquelle certains viennent accoster. À mon sens, de par son charme paisible et sauvage, il s’agit de la plus belle plage de la Côte de Granit Rose.
la plage Ty-Lia, Trégastel © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷
À cette pointe nord-est de l’île Renote, les amas rocheux sont plus massifs et prennent la forme de petites montagnes avec plusieurs mètres de hauteur. Je confesse avoir eu beaucoup de plaisir en me faufilant à travers ce dédale titanesque offrant des vues inattendues en ce lieu. Constitué d’un amoncellement formant un îlot, les rochers se font même château avec le Castel Menguy. Autre singularité à chercher, la perle de Trégastel, coincée au milieu d’écrin de granit telle celle d’une huître. Aussi appelée « boule de Trégastel », il s’agit d’une sphère d’environ 50 cm de diamètre et pesant près de 300 Kg, naturellement sculptée par les vagues au fil du temps.
En poursuivant au nord de l’île Renote, le sentier de randonnée est plus découvert, longeant une digue d’énormes rochers de granit rose naturelle sur laquelle les vagues viennent s’éclater. L’ocre rouge contraste avec le camaïeu de bleu du fond, les courbes ovoïdes avec l’horizon rectiligne. Au loin, l’île Bono et l’île aux Moines avec son phare, faisant partie de l’archipel des Sept-îles, Réserve naturelle nationale accessible en excursions en bateau (voir l’article de Julie qui l’a visitée). Le long du parcours, là encore, quelques curiosités que l’être humain, par analogie formelle, n’a pu s’empêcher de baptiser La Palette du peintre avec son trou pour passer le pouce, La pince du crabe et La Saint-Jacques de granit.
Mais comment se sont formés les rochers de la Côte de Granit Rose pour créer un tel paysage ? Par delà les croyances fantastiques ou la théorie que les pierres sont tombées du ciel, l’explication géologique est en fin de compte assez simple : l’érosion due à la pluie et au vent a, au fil des millénaires, nettoyé les interstices terreux/sablonneux qui se trouvaient entre les blocs de granit, matière extrêmement résistante, lesquels, ainsi révélés et libérés, ont fini par s’empiler les uns sur/contre les autres. C’est ce qu’on appelle un chaos granitique, comme on peut également en voir en montagne (par exemple au sommet des Grands Moulins, en Savoie).
Après la pointe nord et son manoir privé, la longue et splendide plage de la presqu’île Renote appelée grève de Toul Drez. Protégée par une barrière naturelle de granit rose, l’eau y est globalement calme malgré son orientation vers le large de la Manche. Là encore, la paréidolie poursuivra avec Le coquillage (Fusinus) et, au loin, le célèbre Le rocher du Dé. Petit jeu de chasse au trésor à mener si vous venez visiter la Côte de Granit Rose avec des enfants ! D’ailleurs, l’office de tourisme local a référencé les 10 rochers les plus insolites.
le coquillage
le rocher du Dé
Les plages de Trégastel
Après être revenus au point de départ du tour de la presqu’île Renote (environ 1 heure plus tard), au niveau du parking, nous poursuivons le sentier du littoral de la Côte de Granit Rose, ponctué de belles bâtisses en pierre bretonnes et où les petits bateaux de plaisance prennent repos. Les couleurs vibrent et s’animent au gré des quelques nuages qui s’immiscent dans le ciel azur et mouchettent la surface de l’eau. Tous les 20 mètres, un nouveau paysage se révèle. C’est incroyable, stupéfiant ! Nous longeons la petite plage de Ker ar Vir, la plus confidentielle, avec le Le Tas de crêpes.
la plage de Ker ar Vir
Puis, après une rampe à la mer, on débouche sur sa grande sœur siamoise, la plage de Coz-Pors avec sa grande baie, havre de paix pour bateaux de plaisance ayant posé l’ancre, et son front de mer aménagé façon Dinard avec cabines individuelles, bars, restaurants, hôtels… Il y a même un petit aquarium juste derrière la première ligne de bâtiments. Question rocher, on peut voir ici, le long du muret, La Sorcière, avec son nez crochu. En face, l’île Ronde… de granit rose, évidemment.
Enfin, la plage de la Grève Blanche, avec son sable ivoire et l’île aux Lapins, que l’on observera depuis le rocher de La Couronne du roi Gradlon qui la surplombe. Nous aurions pu continuer plus loin jusqu’à la plage de Toull Bihan et plus encore mais le retour à la voiture par les rues résidentielles aurait été trop long et nous aurait retardés sur la suite de notre itinéraire de découverte de la Côte de Granit Rose, à savoir Ploumanac’h, à 3,5 km.
➜ Plus d’infos et de photos dans mon article détaillé sur Trégastel et ses plages.
la plage de la Grève Blanche, depuis « la Couronne du roi Gradlon »
PLOUMANAC’H
Après Trégastel à l’ouest, nous poursuivons notre road trip en Bretagne avec la visite de Ploumanac’h (originellement, la « paroisse des moines » en breton), élu village préféré des Français en 2015). Nous passons le pont au-dessus de la rivière du Grand Traouïero et sur lequel on peut encore voir un ancien moulin à marée. Celui-ci aurait été construit en 1764 et son activité a cessé en 1932 (à la fin du XIXe siècle, il avait notamment aussi servi de glaciaire pour conserver le poisson). Petite pause photographique sur le port avec vue sur les bateaux avant de se garer à Ploumanac’h au niveau des quais (alors que c’est indiqué être déconseillé car saturé ; nous avons vraisemblablement donc dû être chanceux ce jour-là !).
Des plages de granit rose
Pour entamer notre visite de Ploumanac’h à pied, nous arpentons le chemin de la Pointe, lequel gravit le quartier de Saint-Guirec. Passant par le jardin de la Bastille, il offre quelques belvédères rocheux sur la baie et la presqu’île Renote. Puis, nous arrivons à l’aplomb de la modeste mais non moins charmante plage de la Bastille, plancher de sable blanc parmi la constellation de blocs de granit rose. Le regard, seul, faute d’avoir pris le maillot, plonge dans l’eau turquoise. Juste en face, l’île de Costaérès et son « château », manoir de villégiature au style néo-médiéval datant du XIXe siècle. Si l’accès à la propriété privée est interdit, on peut néanmoins, notamment à pied à marée basse, se rendre sur l’île qui servait jadis de séchoir à poissons (« coz-schérès », vieille sécherie en breton).
l’île de Costaérès, sur la Côte de Granit Rose
Juste après un petit relief arboré, on rejoint la plage Saint-Guirec, la plus grande de Ploumanac’h avec sa bande de sable blanc, lovée dans la courbe d’une petite crique de granit rose. En arrière-plan, un peu en hauteur dans les branches sur la gauche, le rocher de granit rose appelé Le Chapeau de Napoléon pour l’analogie de sa forme. Juste à côté, à droite du cossu et prestigieux hôtel Castel Beau Site, se dresse (autres temps, autres mœurs), la petite chapelle Saint-Guirec bâtie au XVIe siècle.
Mais la singularité du lieu, selon moi, réside dans l’incongruité de cet oratoire de Saint-Guirec qui se tient curieusement encore au milieu des maillots de bain ambulants et indifférents, alternant entre bains de mer et bains de soleil. Construit au XIIe siècle en hommage au moine éponyme qui aurait débarqué sur cette plage avant d’évangéliser la région. La structure abrite une statue du saint, quelques ex-voto marins, et semble flotter à marée haute. Située au cœur du bourg, la plage Saint-Guirec est aussi la plus fréquentée. Elle a ainsi été aménagée avec un front de mer de terrasses où manger une glace ou boire un verre jusqu’aux derniers rayons. Dans les rues postérieures, bondées, saturées par la foule estivante, des boutiques à touristes.
la plage de Saint-Guirec
… et son oratoire, à marée basse
Le phare de Ploumanac’h
L’itinéraire de randonnée le long de la Côte de Granit Rose, celui-là même du Sentier des Douaniers, reprend en traversant un bois avant de rejoindre à nouveau le bord de mer avec son vaste champ de chaos granitique. Essentiellement à plat, ce sentier du littoral est très agréable. Il mène au phare de Ploumanac’h et à la Maison du littoral, laquelle propose des animations, des expositions et des parcours-visites.
Mais au fait, pourquoi ce granit est-il rose ? Formé il y a 300 millions d’années lors des très hautes températures magmatiques, il est constitué de trois minéraux essentiels : le quartz, le mica et le feldspath, dont les cristaux contiennent des impuretés d’oxyde de fer (hématite), ce qui lui confère cette couleur en surface. La forme des rochers, massifs, est hallucinante, on peut imaginer plein de formes paréidoliques. Il est alors aisé de comprendre le spiritisme et les mythologies nés de ces fantastiques champs minéraux. D’ailleurs, en parlant de superstition, la curieuse chapelle du Diable, avec ses 3 statues démoniaques façon Notre-Dame de Paris, se dresse le long du chemin.
l’amoncellement chaotique de la Côte de Granit Rose © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷
Enfin, nous arrivons à l’iconique phare de Mean Ruz (dérivé de « men ruz » qui signifie pierre rouge en breton). Érigé en 1946 pour remplacer son ainé de 1860 détruit en 1944 par l’armée allemande, il a, tout naturellement, été construit en granit rose, ce qui l’unifie à son environnement. Ajoutant à son esthétique, il faut passer un pont jeté pour rejoindre le rocher sur lequel il a été dressé. Le monument point à 15 mètres de hauteur de sa base (26 m au-dessus du niveau de la mer, et du “requin en pierre” à ses pieds). Le phare de Ploumanac’h n’est pas accessible à la visite mais la plateforme de sa base offre déjà un beau panorama sur La Manche et les îles. Je n’ai pas pris la chance d’assister ici au coucher de soleil mais c’est apparemment grandiose ! Amis photographes, n’oubliez pas non plus votre trépied et votre filtre ND pour réaliser de jolies pauses longues. Nous reviendrons au port par les ruelles du vieil hameau de Ploumanac’h avec ses maisons traditionnelles de pêcheurs du XIXe siècle, appelées Pentys.
➜ Plus d’infos et de photos dans mon article détaillé sur Ploumanac’h et son phare.
les dents de la mer à l’attaque du phare de Mean Ruz, Ploumanac’h © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷
PERROS-GUIREC
Enfin, pour clore notre visite de la Côte de Granit Rose en un jour, nous prenons la direction de Perros-Guirec et, sur la route, dans le quartier éponyme, celui des carrières, nous nous arrêtons à la chapelle Notre-Dame-de-La-Clarté (si vous suivez mes articles, vous savez que j’aime particulièrement à découvrir ces lieux d’arts). Bâtie au XVe siècle, elle est un hommage à la Vierge, protectrice des navigateurs. Ainsi, sa flèche élancée de 38 mètres de haut, au-dessus de la tour orthogonale, servait de repère aux marins tandis que des maquettes de bateaux des ex-voto ont été placés en son sein. La configuration asymétrique de l’ensemble est assez étonnante mais on notera tout une architecture de style gothique flamboyant breton avec une longue toiture dentelée et des fenêtres en ogive. L’entrée se fait par un porche latéral orné de statues et la porte en bas de bas-reliefs. Puis, la nef et les uniques bas-côté gauche et transept surprennent et séduisent. On peut voir à l’intérieur, assez sombre, un grand vitrail et Le Chemin de croix, série de 14 tableaux peints et offerts par Maurice Denis). Plus d’infos sur l’église dans cette vidéo.
Une station balnéaire de la Côte de Granit Rose
Puis, après s’être garés au pied de la Mairie, nous commençons notre visite de Perros-Guirec. Célèbre cité balnéaire de Bretagne, la ville doit sa popularité à son essor remontant à 1890 avec l’émergence du tourisme de bord de mer de la fin du XIXe siècle et première moitié du XXe. À cette époque, les bourgeois puis les citadins de manière plus générale ont goût à la villégiature, aux paysages sauvages et aux bains de soleil embaumés d’iode. À l’instar de Dinard, les villas balnéaires fleurissent à la Belle époque sur le relief de Crec’h bizien, entre les plages de Trestraou et de Trestrignel. Le style architectural est souvent massif mais au toit éffilé, parfois avec des pans en bois colorés et, évidemment, très souvent en briques de granit rose ! Parmi les plus remarquables, le Manoir du Sphynx, Les Korrigans, Rochefontaine, Lan Guec et Silencio (ancienne propriété de Maurice Denis) mais, je vous dois l’honnêteté d’avouer que ça ne m’a pas vraiment touché et, pour preuve, je n’ai pris aucune photo (et ce n’est pas peu dire !). Néanmoins, pour ceux que cela intéresserait, un circuit touristique de 5 km en répertorie un grand nombre.
Au centre de la ville, plutôt, l’église Saint-Jacques est, là encore, une singulière façade asymétrique et une tour couronnée d’une balustrade et d’un dôme octogonal avec une petite flèche. En effet, bâtie au XIe siècle, des modifications lui ont été apportées au fil des siècles, notamment gothiques. Passé l’entrée décalée, l’intérieur est composé d’une nef romane, avec des piliers et des bas-côtés, tandis qu’elle a été étendue dans un style gothique à laquelle a été ajouté un transept moderne. Dans le chœur, un vitrail polychrome et un retable décoré de dix-neuf statuettes datant du XVIIe siècle.
Après cette parenthèse intra-muros, on pourra aller jeter un œil au port de plaisance de Perros-Guirec, au sud de la ville. Situé bien à l’abri du large au fond de la anse de Perros, les petits bateaux trouvent ici un véritable havre pour poser l’ancre, d’autant qu’une digue artificielle et une écluse ont été construites pour créer un bassin à flot permettant qu’ils soient toujours en eau. Juste à côté, un étang sur lequel les enfants peuvent faire leur premières navigations et la calme plage des Arcades.
Les plages de Perros-Guirec
D’ailleurs, voilà ce qui fait la popularité locale (notamment quand on regarde la météo nationale à la télévision !), les plages de Perros-Guirec. Cap à l’ouest donc, à pied via la rue des Sept Îles, pour la plage de Trestraou, la plus longue avec une bande de sable fin d’1,4 km. Orientée nord, elle fait le paradis des surfeurs et des apprentis skippers. Plage historique de Perros-Guirec avec l’implantation ici du premier hôtel en 1886 (le Grand Hôtel aujourd’hui), elle est aménagée pour le plaisir de “tous” avec une promenade belvédère, des cabines individuelles, un centre nautique, un club pour enfants, des restaurants, le Palais des Congrès, le Casino… Enfin, tout ça n’est pas ce que nous goûtons donc, après avoir vu, nous sommes repartis illico.
Enfin, à l’est, en contrebas d’une grande pente, la plage de Trestrignel. Elle aussi aménagée, elle apparait néanmoins plus sauvage avec davantage d’escarpements rocheux. Sur la droite, la pointe du Château et, au loin, l’île de Tomé. C’est ici que nous avons terminé notre journée sur la Côte de Granit Rose avec le coucher du soleil mais, juste après que celui-ci a tiré sa révérence, nous sommes partis nous réfugier car… quel vent glacial (début août) !!!
coucher de soleil depuis la plage de Trestrignel © L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷
En fin de compte, la cité armoricaine se résume à ses deux plages et, pour ceux que ça intéresse, l’atmosphère de ses villas balnéaires en pierre et ses deux églises un peu atypiques. Dans la ville même, on ne trouve aucune trace des spectaculaires blocs de granit rose et, à mon avis, visiter Perros-Guirec en un jour suffit largement. Ainsi, le lendemain, nous ne nous sommes pas davantage attardés et nous avons repris la route de notre road trip en Bretagne en direction de Paimpol puis de Dinan. En revanche et pour conclure en vous donnant mon avis, les plus beaux endroits de la Côte de Granit Rose ont été Trégastel et Ploumanac’h. Avec ses splendides de sable blond et d’eau turquoise, agrémentées des magnifiques amas de rochers, ils ont été un vrai coup de cœur !
Alors, au final, comment de temps pour visiter la Côte de Granit Rose ? Une journée a été suffisant pour nous balader à pied le long du littoral en 3 étapes et en prenant notre temps. Après, tout dépend de vos envies. Si vous souhaitez profiter des plages, faire des sorties à vélo, en kayak… ou encore d’autres activités touristiques, sans doute faut-il prévoir quelques jours, voire y passer une semaine en vacances.
Infos pratiques : où dormir sur la Côte de Granit Rose ?
Si vous souhaitez séjourner sur place pour découvrir la Côte de Granit Rose en 2 jours ou 3 jours, afin de parcourir le littoral, vous trouverez de nombreux hébergements à Trégastel (par exemple, lors de son séjour, Julie avait été charmée par le Park Hotel Bellevue). Vous pouvez également jeter un œil dans les environs : dans les terres, à Lannion ou, sur la Côte de Granit Rose, à Trébeurden et à Ploumanac’h. Pour rester dormir à Perros-Guirec, le Lonely Planet recommande l’hôtel-restaurant Le Suroît, au sud de la ville, tout près du port, ainsi que la villa Les Hydrangéas, vers de la pointe du Sphinx, et l’hôtel de Perros, situé dans le centre de la ville. En été, pensez à réserver à l’avance votre place de camping sur la Côte de Granit Rose. Enfin, pour un séjour en famille avec plus de confort, regardez les locations de vacances (maisons, appartements, gîtes, etc.).
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