Test : Rolling TRANSPORTER 40 Osprey, la valise à roulettes tout terrain !

Test sac valise à roulettes Osprey Rolling Transporter 40 review ( rouge / red ) Duffel Travel Bag - Aéroport de Lyon

Fort de son expérience dans les sacs à dos outdoor, Osprey élargit sa gamme de produits avec des modèles “voyage”. La marque américaine a ainsi repris son duffel pour les expéditions et lui a rajouté des roues pour devenir le Rolling Transporter. Pourquoi porter quand on peut faire rouler ? Pourtant grand adepte du sac à dos, ça faisait un bout de temps que je songeais à ces valises à roulettes pour mes visites urbaines et voilà, j’ai craqué…

 

Description technique

poids : 2,74 kg
dimensions : 55 cm de longueur x 36 x 23 cm

volume : 40 litres (existe en 90 et 120 L)
matériau : 840D Nylon TPU Double Coated

Pour votre matériel outdoor (équipement, accessoires, vêtements…), on vous recommande EKOSPORT (promos permanentes !)

 

Test de la valise à roulettes Osprey TRANSPORTER 40

Jusqu’alors, je m’enorgueillissais à critiquer “ces fainéants même pas capables de porter leur valise (décidément, depuis la brosse à dents électrique, tout part à vau l’eau ma Lucette)”. Puis, la raison (et peut-être l’âge aussi) m’a fait porter un regard avec davantage d’objectivité et moins de mauvaise foi… Après tout, si les Sumériens ont inventé la roue il y a plus de 5000 ans, je pouvais bien me permettre de vivre avec “mon temps”. Ça y est, je suis maintenant l’un des leurs…

Le concept

Osprey a élaboré son Rolling Transporter sur la base de son ainé, le sac marin Transporter. On retrouve ainsi toutes les caractéristiques du sac à dos outdoor paré pour n’importe quelle condition météorologique. Il a ensuite été customisé en lui donnant la praticité d’une valise à roulettes. Le sac est rigidifié sur une solide armature qui tend l’ensemble et le “cul” repose sur le châssis HighRoad d’Osprey.

 

Même si la structure monobloc en plastique ne présente aucune signe de faiblesse, je regrette quelque peu celui puisse directement être en contact avec le sol. En effet, on ne s’arrête jamais vraiment net quand on marche et quelques raclements suffisent à rayer sur la fin de la dynamique. Cela dit, c’est davantage une question esthétique que réellement problématique (il est tellement beau qu’on voudrait qu’il le reste !). En revanche, rien à redire sur les roues. Elles tournent merveilleusement bien et leur diamètre de 9 cm permet de passer “n’importe où”. La poignée escamotable ErgoGrip en 3 positions est hyper agréable car douce et ergonomique. J’ai passé quelques journées à trainer le sac en ville et aucune gêne à la longue). Une fois que j’ai saisi le système “pression du bouton + mouvement” (une découverte pour moi), tout fonctionne bien et les deux brins coulissent efficacement.

 

La conception extérieure

Le Rolling Transporter est une carapace. Le nylon 840D est largement imperméable et hyper-résistant (autant qu’étonnement douce au toucher). Même pas peur des accrocs ! Sur la partie dorsale (ou inférieure quand la valise est couchée), la toile est fermement tissée. Sur l’extérieur du sac, on trouve une, deux, trois, quatre… cinq poignées ! Matelassées et très solidement cousues ! Cela signifie qu’on peut prendre la valise dans n’importe quel sens et depuis n’importe quelle position. Et ça, je vous assure, c’est franchement génial ! Allongée sous le lit, sur le côté dans le coffre, debout au sol ou juste le temps de monter des escaliers, on a toujours une poignée pas loin des doigts. En plus de cela, quatre sont agrémentées de deux passants pour accrocher des choses dessus (mousquetons, sangles… ça, c’est pour le look outdoor !).

 

Au niveau accessoirisation, on n’est pas non plus en reste. Le Rolling Transporter dispose d’une poche sommitale pour ranger des papiers et les avoir à portée de mains (porte-feuille, passeport, billet d’avion… et plus encore, on peut largement y rentrer les deux mains). Je peux vous dire que c’est vraiment pratique en voyage de savoir exactement où on range ce genre de choses qu’on a constamment à sortir. Combien de fois s’est-on déjà tous dit “mince, elle est pas là, dans quelle poche l’ai-je rangée y a 5 minutes ?” Vous voyez ce que je veux dire, n’est-ce pas ? La fermeture est zippée et une large bande vient la couvrir. Pas facile donc pour le pickpocket d’y glisser la main en toute discrétion. À côté, une micro-ouverture permet également de déployer une sangle pour attacher un petit bagage supplémentaire. Enfin, un emplacement permet de mettre sa carte de visite en cas de perte du bagage.

La contenance intérieure

Cette version 40 litres est calibrée pour être acceptée en cabine lors d’un voyage en avion (enfin, à vérifier cependant avec les réglementations selon les compagnies aériennes européennes mais, dans les faits, aucun personnel de bord n’a jamais pris une règle pour vérifier au centimètre près…). Qu’est-ce qu’on peut mettre alors dans un tel volume ? Ah ah… vous avez cru que j’allais vous montrer mes plus beaux caleçons empilés pour illustrer… ? Pour quand-même vous répondre, sachez que, en étant raisonnable, on a largement la place pour tenir une semaine (cf : indispensables à prendre en voyage). Lors de ma visite printanière de 4 jours à Berlin, j’ai mis tous les vêtements nécessaires et même emporté mon matériel photo (reflex, objectifs… blottis dans mon sac à dos photo pour les journées visites). Tout est rentré !

L’accès se fait par une grande ouverture avec une grosse fermeture éclair YKK #10. Celle-ci est protégée de la pluie avec deux débords (dont celui de la toile extérieure). Osprey, qui a toujours le sens du détail, a doté les deux curseurs zip de deux trous qui se superposent afin de pouvoir passer un petit cadenas. À l’intérieur, le volume est en plein et on trouve le juste nécessaire. Deux sangles de compression permettent de serrer certaines affaires pour éviter qu’elles se baladent trop quand on circule (je pense notamment à un ordinateur portable). Seule poche interne, un grand filet avec fermeture éclair sur l’ouverture pour ranger des effets personnels (produits de toilette, câbles d’alimentation…). On pourrait imaginer en rajouter deux de plus pour faire comme des étages.

 

MON VERDICT

J’aime

● le style outdoor
● la robustesse

 

● les multiples poignées
● la poche passeport

À améliorer

● plus de sangles de compression à l’intérieur ?
● un matériau plus résistant pour les appuis

Le sac Rolling Transporter d’Osprey est une réussite. En plus d’être un très beau produit avec son look outdoor, il réunit ce que j’attends d’un contenant, solidité et praticité à l’usage. Malgré mes a priori un peu réac, je dois bien avouer qu’une valise à roulettes, ça allège vraiment la vie ! C’est donc une solution idéale pour les séjours urbains ou les petits voyages d’une semaine (ou plus long, en complément d’un sac à dos).

➜ en vente sur EKOSPORT ou HARDLOOP ou ALPINISTE

Vous aimez cet article ? Parlez-en à vos amis et inscrivez-vous à notre newsletter

D’autres articles sur les mêmes thématiques

City Trips

Sac à dos

Test Matériel

Laisser un commentaire