5 ambiances qui m’ont fait aimer la Baie de Somme

En ce 1er week-end d’avril, j’ai pris rendez-vous avec la mer en baie de Somme. Mais pourquoi la Manche ? Pourquoi donc la côté picarde ? Quelle idée de prendre le large en direction du nord, synonyme de grisaille, de monotonie, de corons ? Quelle idée d’aller en vacances dans la Somme, une région évocatrice de Grande Guerre et de champs de bataille… Lisez, vous saurez et sans doute aurez vous aussi envie de venir! 🙂

Alors non ce n’est ni pour faire la nique à la Méditerranée que je chéris, ni par esprit de contradiction. Ce sont mes racines et les évocations de ma grand-mère originaire du coin qui m’ont poussée à placer ma boussole du côté Nord de la France et plus précisément en baie de Somme. Ma grand-mère n’aimait pas voyager, ce n’est pas elle qui m’a inoculé le virus mais s’il est bien un lieu qu’elle évoquait en des mots teintés de belles images et de beaux souvenirs, c’est la baie de Somme. Des mots qui ont suscité ma curiosité et qui m’ont incité à découvrir cette partie nord de la France qui je jugeais un peu trop vite et mal.

Je ne voulais pas pour autant d’un voyage dans les souvenirs ou d’une traversée de l’histoire familiale. Je voulais juste cueillir des impressions, saisir des ambiances et justement celles qui règnent en Baie de Somme sont tout simplement magiques et sont allées à l’encontre de mes à prioris. La preuve par 5 ! 5 ambiances saisis en 4 petits jours.

Ambiance n°1 : falaises et belles lumières – Ault

Ault, c’est le 1er village où j’ai décidé de mettre le cap après 600 km de route et près de 6h claquemurée dans ma petite voiture chargée du nécessaire pour tout vacancier qui part en baie de Somme : jumelles, longue vue, bottes, imperméable.

Sur la route départementale, la mer se livre au détour d’un virage, mais au loin, dans un flouté incertain avec le ciel. Et puis contre toute attente, c’est une fois dans le village, entre deux maisons Belle Époque un peu décaties que la mer se découvre au 1er plan. Comme l’écrivait à merveille Victor Hugo (il visita le village en 1837 et raconte ce bourg dans une lettre à son épouse) à Ault,

 

…pas de virage, pas de ports, pas de mats [….]. On passe d’une fenêtre à un flot.

A peine sortie de la voiture, c’est le choc immédiat. Tout le folklore du bord de mer m’assaille d’un coup: les galets bruyants de la plage, les mouettes braillardes, les odeurs d’iode, la brise marine. Mais le plus saisissant ce ne sont ni les bruits ni les odeurs mais la naissance d’un paysage couleur pastel où mer et surtout falaises attrapent brillamment la lumière du soir.

Ces impressionnantes falaises de craie blanche c’est à la fois la richesse et la grande fragilité du village. Depuis des années Ault se bat pour que ces falaises ne courent pas à sa perte et ne le précipite à la mer. Ce village suspendu subit en continu les attaques de la mer qui grignote chaque année toujours un peu plus sur ses terres (en moyenne 30 cm par an d’après Wikipédia). Cette funeste fatalité explique peut-être l’ambiance pleine de mélancolie du village un peu sur le déclin avec ses façades défraichies et ses volets clos. Le hors-saison d’un mois d’avril y est aussi peut-être pour quelque chose.

Pour prolonger l’expérience hors du temps et hors du monde, il faut pénétrer dans le café «Chez Maryvonne ». Ni l’extérieur, ni l’intérieur, ni même le nom ne plaident en sa faveur, c’est pour ca que j’y suis entrée. Ici rien de lounge ou de branché mais au moins on ne ment pas ! Les murs sont fanés tout comme le mobilier, la propriétaire ou l’unique tablée des locaux (qui d’autre pour atterrir ici ?) venue manger ses « moules frites » du samedi soir. J’avais bien envie de faire pareil mais ce soir c’est diner en table d’hôtes. Tant pis, tant mieux.

Ambiance n°2 : Sable et infini de la mer – la baie de Somme

Il est temps d’entrer dans la vif du sujet et d’aller voir de près ce qui a motivé ce séjour : la fameuse baie de Somme.

Le soir. Lumières changeantes. Maxim, guide nature, m’attend bien campés dans ses bottes en plastique, avec une poignée de parisiennes venues fêter en plein désert iodée un enterrement de vie de jeunes filles. L’idée me parait saugrenue voire totalement inadaptée jusqu’à ce que je comprenne que non, ces jeunes filles n’ont pas l’intention de picoler et de se lancer des défis stupides au beau milieu d’un espace naturel protégé. Elles sont comme moi, curieuses de partir à la conquête de cette échancrure du littoral, longue de 70km classée Grand Site et considérée comme une des plus belles baies du monde.

 

Plus on s’avance et on s’enfonce dans le sable plus l’impression de pénétrer ailleurs, loin du monde connu, se fait jour. Le sable mouillé s’étend à l’infini. Aucune verticalité, la baie de Somme est un vaste horizon où, ce soir, ciel et mer semblent se confondre, comme un mirage. Tout est immobile sauf le sable très meuble sous nos pieds. On s’y enfonce parfois presque jusqu’aux genoux. D’ailleurs Maxim nous avait prévenus, il fallait apporter des bottes hautes ! Une ou deux parisiennes du groupe ont ignoré le conseil et ont préféré la bottine vernis noire en plastique très tendance et idéales pour assurer une bonne partie de la balade…. les pieds dans l’eau.

Seuls les oiseaux semblent avoir élu domicile ici. Il n’y a guère que notre petite troupe pour les déranger avec quelques promeneur égarés qui font durer jusqu’au crépuscule ce luxe de la solitude et du silence au cœur d’une plage sans fin. .

Mais Maxim est là pour nous révéler l’envers du décor, à commencer par le microcosme situé sous nos pieds. En baie de Somme, le coup de pelle dans le sable est toujours gagnant ! Coques, palourdes, vers, crustacés contredisent cette impression de grand désert inhabité qui finalement ne vaut qu’en surface. Sous le sable, ça vit, ça grouille, ça fourmille de vie ! Un vaste garde manger à ciel ouvert qui fait le bonheur des innombrable oiseaux mais aussi… des gens du crus ! En effet Maxim nous apprend que depuis toujours les picards ramassent toutes ces richesse nourricières offertes par la baie : salicorne, coques, petites crevettes grises et même les vers utilisés pour la pêche. Difficile d’imaginer tout un pan de l’économie locale construit autour de la baie alors que ce soir devant nous il n’y a rien, nul être vivant à l’horizon si ce n’est les oiseaux.

 

 

Ces mêmes oiseaux, Maxim les reconnaît instantanément dès qu’ils passent sous le radar de ses jumelles et ce, même si le volatile se trouve très haut dans le ciel et à contre-jour. Nous les néophytes, un peu amphibies ce soir au cœur de ce drôle de continent flottant et vacillant, c’est tout juste si on est capables de braquer les jumelles au bon endroit.

Mais les stars de la baie de Somme ne se situent pas dans les airs, mais bien sur la terre, enfin sur le sable. Il s’agit… des phoques gris et veaux marins ! A marée basse comme ce soir, on peut les voir avec les jumelles ou la longue vue très très loin sur des ilots de sable. Ils flemmardent, parfois prennent la pause. Le plus impressionnant c’est d’en voir parfois un qui se déplace d’un bout à l’autre du banc de sable. Maxim n’a pas son pareil pour capturer les bestiaux en pleine action avec le mode vidéo du portable calé sur la longue vue.  Voilà ce que ca donne:

Je suis totalement attendrie par ces bestioles maladroites et un peu ridicules sur la terres ferme, à l’instar des pingouins ou de tout autre mammifère marin finalement. On les diraient échoués. Maxim ( encore lui, preuve que sans lui, je serais passée à côté de mille informations) m’explique qu’à marée descendante, les phoques se regroupent sur certains bancs de sable pour se reposer et assurer leur thermorégulation avant de reprendre la mer avec la montée des flots.

 

 

Alanguis de la sorte sur la sable, à découvert, ils me paraissent tellement vulnérables, à la merci de n’importe quel prédateur. Quel sont ces prédateurs au fait ? La réponse est sans appel : l’homme…bien évidemment ! C’est l’homme et sa foutue chasse qui a quasiment décimé l’espèce à la fin du siècle. C’est l’homme toujours qui a encore récemment (début mai) abattu au fusil un individu, l’espèce étant pourtant protégée depuis les années 70. C’est l’homme dans sa variante chasseur (de masse parce qu’il faut y aller pour provoquer la quasi-extinction d ‘une espèce!!) que je ne comprends pas, celui qui s’acharne à revendiquer comme sien l’habitat naturel pour y faire régner sa loi.

Infos pratiques sorties en baie de Somme avec Maxim

Maxim Marzi est guide nature agrée en baie de Somme et propose randonnées ou traversées encadrées de la baie toute l’année

Adulte: 15€
Ados jusqu’à 21 ans: 10€
Enfants de 4 à 12 ans: 5€
jumelles, bottes et longue-vue incluses
www.guide-baie-somme.com

Ambiance n°3 : Phoques et veaux marins en baie d’Authie

Après cette sortie avec Maxim, je m’en sentais privilégiée d’avoir côtoyé les phoques. C’était de très loin mais qu’importe le moment m’avait paru unique. Mais c’était sans compter sur la surprise de la baie d’Authie.

Tout le monde m’avait conseillé un spot situé à l’entrée de la station de Berck, à la frontière entre Picardie et Nord-Pas-de-Calais. Une fois dépassé le parking, l’incontournable baraque à frites et la base nautique, j’ai l’impression de plonger dans un univers « bicéphale ».

D’un côté on dirait la petite sœur de la baie de Somme. Seule la lumière diffère, plus ensoleillée et moins contrastée que la veille. De l’autre côté la proximité de Berck est palpable et c’est une ambiance « vacances » qui règne. La foule des beaux jours joue au cerf volant, mange des glaces ou des frites sur le front de mer aménagé.

Entre ces 2 univers, une digue, noire de monde. En m’approchant je comprends vite que je ne suis pas la seule à qui on a refilé le bon plan pour observer les phoques. Il faut dire que le spot est tout simplement remarquable. Là, tout près, sur un ban de sable émergé à environ 300m de la digue, des dizaines de phoques et veaux marins se prélassent sur un banc de sable. Cette fois il n’y a même pas besoin de longue vue. Une paire de jumelle suffit pour observer à loisir leurs jolies frimousses. Attention, ce n’est pas pour autant que je suis capable de distinguer les 2 espèces. Même Maxim en a convenu l’exercice est plutôt difficile car leurs morphologies sont très similaires, la distinction se joue surtout au niveau de la tête.

Alors oui, tout à l’heure je pestais contre les chasseurs à tous crins qui ont contribué à la quasi extinction de l’espèce. Mais cette colonie est la preuve qu’il existe une autre frange de notre espèce portée sur l’ écologie et le respect de la nature. C’est elle qui a permis leur retour dans les années 80 grâce à un programme d’étude et de protection. Résultat : la baie de Somme concentre 60% des phoques français !

Quand je vois cet alignement de jumelles derrières lesquelles petits et grands observent les bestiaux moustachus, je me dis que l’espoir d’une cohabitation intelligente est permis. Je me dis que tous ces gens pourraient choisir la facilité et aller au zoo. Au contraire il ont pris le parti d’observer un animal dans son milieu naturel. Je m’en rejouis !

Infos pratiquesobservation des phoques en baie d’Authie

Lieu dit les Sterne. Au bout du Chemin des raisins, vous trouverez un parking. Un peu plus loin une base nautique, puis on tombe sur la plage avec en face la digue pour observer les phoques. C’est à marée basse qu’on peut les voir, quand les bancs de sable se sont formés et qu’ils les utilisent pour se reposer.

Ambiance n°4 : Marais et oiseaux – le parc du Marquenterre

En ce début avril plutôt frisquet et hors vacances scolaires j’imaginais que j’allais avoir les 200 hectares de parc pour moi toute seule. C’était sans compter sur nos voisins belges en vacances à cette époque et surtout sur un succès touristique qui ne se dément par pour ce parc ornithologique ouvert voilà 44 ans par un passionné d’oiseaux un tantinet visionnaire. Il l’était forcément à l’époque dans cette région où toute bête à poils ou à plumes était bonne à chasser et en aucun cas à protéger ou observer pacifiquement !

C’est donc encadrée de familles et de groupes que je m’apprête à découvrir ce site. Première surprise, la végétation ! Devant moi s’étend un paysage de dunes bosselées plantées de pins dont la texture et l’odeur me transportent immédiatement sous ces latitudes méditerranéennes que j’aime tant. L’explication ? Cette forêt inattendue de pins corses est une construction humaine destinée à enrayer l’avancée du sable à l’intérieur des terres.

Assez rapidement l’appréhension d’une visite bruyante parasitée par la foule se dissipe. Le parc est tellement grand qu’il peut absorber tout ces gens qui du reste s’éloignent de moi au gré de multiples parcours qui s’ouvrent à eux. Le guide qui m’accompagne me fait un rapide inventaire des espèces présentes à cette époque de l’année. Surtout, il sait où porter le regard pour faire concorder nom d’oiseau et belle observation. Ce sera d’abord en direction d’un nid de cigognes (nous sommes en pleine période de reproductions au printemps 🙂 ) d’où on voit émerger la tête de 2 ou 3 petits. Ne vous fiez pas aux apparences. La cigogne sous ses airs de grande gigue maternante peut sans vergogne faire valser par dessus bord le petit le plus chétif de la couvée. La dure loi de la nature.

Plus loin on observe très facilement à l’œil nu des oies cendrées (dont un ou deux mâles d’humeur belliqueuse) et des pies huitrières. Ensuite on file vers l’observatoire n°13 en forme de théâtre à ciel ouvert fermé au fond par une rangée d’arbres. Le public dans un silence religieux assiste au spectacle qui se joue dans les arbres ou cigognes et spatules nichent mais aussi dans les airs grâce au ballet incessant de ces mêmes oiseaux.

Changement de zone, changement de décor…Après une jolie balade entre prairies et marais bordés de roseaux, le guide me mène jusqu’à l’observatoire n°9  surplombant une zone d’eau. En toute logique, ce sont les oiseaux d’eau qui batifolent par ici. Parmi eux, l’avocette élégante et son long bec effilé retroussé vers le haut, façon décapsuleur ( l’image, elle n’est pas très élégante, j’en conviens). Notre fin limier de guide détecte instantanément la scène dont tout ornithologue rêve: une parade  nuptiale ! Qui plus est entre deux avocettes justement ! Le genre de scène parfaite pour conclure la visite !

Quelques images valant mieux qu’un longue description, j’ai trouvé une video sous youtube d’une parade d’avocettes filmée au Parc du Marquenterre.

Infos pratiquesvisite du parc du Marquenterre

Le parc compte 13 observatoires et 3 parcours de découverte: le vert de 45min – le bleu d’1h30 – le rouge de 2h et +
A noter qu’à chaque observatoire est posté un ou deux guides toujours très compétents et prêts à vous livrer les clés d’observation des oiseaux selon la saison. C’est une approche très pédagogique qu’on ne trouve pas partout et qu’on peut saluer.

Tarifs:
Adultes: 10,5€
Enfants de 6 à 16 ans: 7,9€
Familles: 2 adultes + 2 enfants: 33,8€
+ d’infos

Ambiance n°5: Belle Époque et train à vapeur

“Les Violettes”, “Bonbonnière”, “Odile”, “Hélène et Paulette” sont quelques uns des noms inscrits en de jolis arabesques sur les façades des demeures Belle Époque qui s’égrènent sur le front de mer de la bien nommée station de Mers-les-Bains. Ces villas cossues manifestent avec force pignons, balcons, verandas et autres fantaisies architecturales l’opulence des familles qui en ont fait l’acquisition dans les années 1900. A l’époque, la bourgeoisie se découvre un engouement sans précédent pour les bains de mer et le tourisme et fait ainsi édifier de belles demeures étroites histoire de pouvoir en concentrer un maximum. Il faut dire que la nouvelle ligne de chemin de fer met Paris à seulement 3h de la mer, de quoi faciliter les envie de week-ends iodés chez les plus fortunés.

 

Le décor d’époque n’a presque pas bougé, reste à s’inventer les scènes de vie qui vont avec…les promeneurs élégants, surtout les femmes arborant dentelles et chapeaux frémissant sous la brise. Le long de l’esplanade qui fait face à la mer, on imagine ce petit monde de riches propriétaires se pavaner, se livrer aux mondanités de rigueur avec son lot de courbettes et salutations distinguées sous le regard indifférent des mouettes. Le souvenir de cette belle et grande époque donne un éclat tout particulier à cette petite station balnéaire. Surtout, le lieu n’a pas été travesti au profit d’un nouveau chic bling-bling, il est resté tel quel, intact, avec en toile de fond, sa plage interminable à marée basse et ses mouette, fidèles devant l’éternel.

 

 

Bonus voyage en train à vapeur entre Saint Valéry & le Crotoy

L’ambiance d’antan peut se poursuivre à bord du train à vapeur reliant Saint Valery au Crotoy. L’allure très modeste (pas plus de 30km/h) de la locomotive permet d’admirer le paysage et les nombreux oiseaux. Comptez 1h l’aller simple.  La bonne formule d’après moi qui évite l’A/R sur  le même chemin c’est de faire le trajet aller en train et ensuite de traverser la baie à pied accompagné par un guide.

Tarif A/R: 14,5€
Comptez 1h l’aller simple avec stop (un peu longuet) à Noyelles-sur-mer pour le retournement manuel de la locomotive.
+ d’infos

Mes 5 bonnes raisons de venir en Baie de Somme

  1. Pour cette alchimie si caractéristique des littoraux du nord où le ciel, le sable, la mer changent sans cesse de physionomie au gré des caprices météo.
  2. Pour les milles connaissances et la belle leçon d’écologie prodiguées par les guides nature de la région que ce soit au Parc du Marquenterre ou en baie de Somme
  3. Pour les belles observations d’animaux: oiseaux, phoques, mouflons
  4. Pour l’ambiance Belle Epoque  dans la petite station de Mers-les-Bains
  5. Pour le grand bol nature et le bonheur d’arpenter un littoral encore sauvage et préservé des folies immobilières.

Où dormir dans la Baie de Somme ?

Chambres d’hôtes les Beaux Jours en Baie – 11 rue du Chaufour – 80860 Nouvion

La vie devrait ressembler à un grand week-end chez Sarah et Olivier avec au programme

19h apéro avec les hôtes de la maisonnée parfois étrangers (belges et anglais quand j’y étais) où l’on bavarde de tout et de rien avec toujours sous-jacent ce bonheur partagé et complice d’être ici en Baie de Somme à cet instant.

20h on met les pieds sous la table et on se régale des petits plats bios faits maison de Sarah et de son art de préparer quelques spécialités du coin comme la ficelle picarde (crêpe garnie de jambon, béchamel et champignons, un régal!!)

Nuit réparatrice dans une chambre douillette et moderne

Le matin, le petit déjeuner de tout les excès : des pots de confitures en veux tu en voilà, des viennoiserie, du salé, du sucré. Au milieu de cette orgie, trône une des spécialités qui font la fierté de la région (et non sans raison!). C’est le gâteau battu. Testé et approuvé pendant 4 jours !

Le reste du temps, on découvre la région sachant que la chambre est idéalement placée à mi chemin entre Le Crotoy et Saint-Valéry




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