Test : voyage aérospatial à bord du HAMAC DRAUMR 3.0 Amok

Test du hamac Draumr 3.0 Amok Review - Lac du Bourget, Plage de Lido, Tresserve, Aix-les-Bains

Avec son nom et ses allures de petit vaisseau spatial sorti de Star Wars, le hamac Draumr 3.0 de Amok Equipment intrigue. Cette singularité vient de son originale conception perpendiculaire qui offre indéniablement certains avantages…

Je vais être honnête avec vous, quand OBN m’a offert le Draumr 3.0, j’étais plutôt très sceptique. Pas que je doutais a priori du produit, mais la personne ne savait pas que je suis pas du tout branché hamac, que je trouve ça très inconfortable et nauséeux. Vous le gardez pour vous mais (chut, promis ?)… je comptais l’offrir à quelqu’un ensuite. Après expériences, je vous donne mon (nouvel ? …) avis.

 

Description technique :

Composition : 70D Ripstop Nylon (hamac) 40D Nylon (bâche tarp)
Poids : 1340 g (hamac) 713 g (bâche tarp)
Capacité : 1 personne (190 x 70 cm ; 150 kg max : à l’aise quoi…)

Nombre de poches : 3 (intérieur)
+ housse du hamac + housse de la bâche tarp
Matériaux : 70D Ripstop Nylon (hamac) 40D Nylon (bâche tarp)

Pour votre matériel outdoor (équipement, accessoires, vêtements…), je vous recommande EKOSPORT (promos permanentes !)

 

Test du hamac DRAUMR 3.0 Amok

Le montage : installer le hamac

Le hamac Draumr 3.0 tient dans un petit sac (30 x 17 cm ∅) avec un petite anse qui permet de le transporter plus facilement. En l’ouvrant, le mode d’emploi était glissé dans une petite poche. (Jeune ?) Padawan, je l’ai tout de suite parcouru parce que cette histoire me semblait un peu complexe et… en fait, ben non, le montage est finalement simple car très intuitif. On tire les deux sangles avec mousqueton (avec un code couleur pour savoir le sens : rouge côté cœur, vert côté jardin) avec lesquelles on fait le tour de chaque arbre (à minimum 1,75m de hauteur). Ensuite, le réglage se fait (sans avoir à forcer comme un bourrin) avec un système d’auto-blocage simple et très efficace (également au démontage). Vérifier que le niveau est bien horizontal. total : ≃ 5 min

 

Ensuite, on enfourne ! Le hamac Draumr a été conçu pour aller avec le matelas Exped SynMat UL LW. Après l’avoir gonflé, on le glisse comme une chaussette (ou un préservatif, si ça vous parle davantage messieurs). L’opération prend un peu de temps parce qu’il n’y a pas 1 cm de trop puis on passe la tête (du matelas) dans une petite poche qui maintiendra tout bien en place. On est prêt ! total : moins de 10 min

Il s’agit maintenant de monter dedans non ? Comme dirait Jean-Marie (Bigard !), “je me suis pas tapé 2h d’embouteillage dans Paris pour craquer à 3m du bol de sangria quand-même !” (ndlr : la citation est évidemment à adapter à notre contexte ici). Passons, pour embarquer dans le vaisseau spatial, c’est un peu rock n’roll ! Pour se faire, il faut plier le nez (de l’avion) afin de pouvoir poser son arrière-train (le sien, cette fois) au milieu du hamac. Sinon, il vous faudra sursauter dedans pour le faire et vous perdrez alors tout crédit auprès de la gente féminine que vous étiez censé impressionner pour votre bivouac romantique.

 

Dedans : bien, ou bien ?

Une fois à bord, on a un léger balancement dû à notre petite acrobatie. Du fait de sa conception perpendiculaire, pas de roulis (comme sur les autres hamacs) donc pas de mal de mer donc pas de vomi, bref, j’étais bien et ça, ça m’a carrément changé la vie ! Pour les adeptes de l’analogie, l’expérience est assez proche d’une balançoire. En plus de ce confort, quel bonheur de pouvoir regarder devant soi !

 

Afin de parfaire votre confort, Amok a pensé à équiper le cockpit de sangles de réglage pour jouer sur l’inclinaison du hamac : +/- horizontal ou relevé selon que vous voulez lire, dormir ou narguer votre pote qui, couché par terre lui avec son duvet, se fera, vous le savez déjà, réveiller par le froid du sol au petit matin ou, pire encore, par les fourmis. Le problème que j’ai également avec les hamacs classiques, c’est que la courbe me casse le dos au bout d’un moment. Ici, avec le matelas gonflable, on est top confort moelleux (et isolé thermiquement) et on garde une ergonomie vertueuse pour le dos.

À l’intérieur, c’est un vaisseau spacieux. Contrairement aux autres hamacs où on se sent écrasé par les côtés, ici, grâce à l’écartement perpendiculaire, on a de la place, suffisamment pour tendre les bras de chaque côté en s’étirant au réveil). Et, histoire d’être organisé, le hamac Draumr 3.0 est équipé de 3 poches à l’intérieur, assez grandes pour y placer un trousseau de clés, un smartphone, un portefeuille chacune. Pour le reste, il y a mastercard la housse de rangement (fixée au hamac) qui pend à l’extérieur sur la sangle.

Détail non-négligeable (notamment pour nos amis héraultais, camarguais…), une moustiquaire est intégrée au hamac par un système de fermeture éclair. Si vous n’avez pas besoin, elle se range dans une petite poche qui se ferme avec un bouton pression. Là, on est définitivement prêt à décoller “vers l’infini et au-delà !”. Pour le coup, le Draumr 3.0 ressemble davantage à une tente suspendue. Un petit mousqueton permet de suspendre une lampe pour lire un bouquin (et attirer les moustiques, mais ça du coup, ça ne concernera que votre pote à l’extérieur 😉 ).

 

Pour quelle utilisation ?

Le hamac est synonyme de sieste à l’ombre, de repos tranquille en lisant un bouquin pendant des heures (impossible pour moi avec les autres !) et également de nuit en pleine nature. Avec la prochaine arrivée des nuits plus douces (on est en mars au moment où j’écris ces lignes), nul doute que je ne vais pas tarder à faire avec quelques nuits à la belle étoile et m’y endormir tout douillet dans mon duvet, en regardant la Milky Way et les Star Wars… 🙂 À suivre…

© L’Oeil d’Édouard / Instagram 📷

Et là, tintintin… !!! Ce ne sont pas les fourmis qui vous réveillent mais les gouttes d’un somptueux orage d’été. Mais non, parce que ayant eu le nez assez fin (et/ou creux, c’est selon) pour anticiper une météo incertaine, vous avez installé la bâche imperméable Tarp par dessus votre lit de camp. Pas de mode d’emploi cette fois-ci mais on l’installe selon les mêmes principes (sangles latérales autour des arbres) et on tend la toile avec 6 lanières fixées au sol par des sardines (fournies avec). Je l’ai testé en conditions venteuses, la toile n’a pas bougé d’un poil (c’est pour la rime). L’air circule bien autour et dessous et on est bien protégé dans le hamac (sauf en cas de vent latéral, à vous de bien choisir votre angle et donc vos arbres). D’ailleurs, au niveau de la robustesse, ça sent bon : le nylon inspire véritablement confiance face aux déchirures et accrocs éventuels et les coutures sont solidement réalisées.

 

MON VERDICT

J’aime

● le montage rapide et intuitif
● l’équilibre dedans
● l’intérieur spacieux

 

●les réglages pour adapter la position
● la moustiquaire intégrée
● la solidité de fabrication

À améliorer

● la montée “rock n’ roll” dans le hamac

Au final, l’expérience de ce hamac Draumr 3.0 a été une belle surprise (et je l’ai bel et bien gardé !) ! Il est très bien conçu et très confortable. Il est également très simple et rapide à installer rapidement en voyage (road trip, outdoor…). Bref, avec cet objet sophistiqué, on est bien loin du vieux bout de tissu accroché aux arbres et ça, ça me va… très bien.

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